«Certains vont chercher le bonheur en Sibérie ou en Alaska, moi je lorgne du côté d'Aubusson, de Saint-Flour et du plateau de Millevaches... Je suis un aventurier de la France cantonale, un explorateur de sous-préfectures.»Sans le moindre sou en poche, misant sur la générosité des gens, un jeune aspirant jésuite s'échappe de la ville et de la modernité avec le désir de renouer avec l'élémentaire. Il s'offre une virée buissonnière à travers les déserts du Massif central, une petite promenade de sept cents kilomètres à pied. Le chemin des estives, récit de ce voyage, est une ode à la désertion, à la liberté, à l'aventure spirituelle. On y croise les figures de Rimbaud, de Charles de Foucauld, mais aussi des gens de caractère, des volcans, des vaches.Au fil des pages, une certitude se dessine:le bonheur est à portée de main, il suffit de faire confiance et d'ouvrir les yeux.
« Poésie/Gallimard » est une collection au format poche de recueils poétiques français ou traduits. Chaque volume rassemble des textes déjà parus en édition courante - tantôt du catalogue Gallimard, tantôt du fonds d'autres éditeurs -, souvent enrichis d'une préface et d'un dossier documentaire inédits. Élégant viatique pour les amateurs de poésie, la collection offre des éditions de référence, pratiques et bon marché, pour les étudiants en lettres. Aujourd'hui dirigée par André Velter, poète, voyageur et animateur de plusieurs émissions sur France Culture, la collection reste fidèle à sa triple vocation : édition commentée des « classiques », sensibilité à la création francophone contemporaine (Guy Goffette, Ghérasim Luca, Gérard Macé, Gaston Miron, Valère Novarina...) et ouverture à de nombreux domaines linguistiques (le Palestinien Mahmoud Darwich, le Libanais d'origine syrienne Adonis, le Tchèque Vladimír Holan, le Finnois Pentti Holappa, le Suédois Tomas Tranströmer et récemment l'Italien Mario Luzi, deux mois seulement après sa disparition...).
Et si nous changions de regard sur nos échecs ?
Les succès viennent rarement sans accroc. Charles de Gaulle, Rafael Nadal, Steve Jobs ou Barbara ont tous essuyé des revers cuisants avant de s'accomplir.
Relisant leurs parcours et de nombreux autres à la lumière de Marc-Aurèle, Saint Paul, Nietzsche ou Freud, cet essai nous apprend à réussir nos échecs. Il nous montre comment chaque épreuve, parce qu'elle nous confronte au réel ou à notre désir profond, peut nous rendre plus lucide, plus combatif, plus vivant.
Un petit traité de sagesse qui nous met sur la voie d'une authentique réussite.
Cultivez les bons liens ;
Entraînez-vous ;
Écoutez-vous ;
Émerveillez-vous ;
Décidez ;
Mettez la main à la pâte ;
Passez à l'acte ;
Admirez ;
Restez fidèle à votre désir ;
Faites confiance au mystère ;
En puisant dans les textes des philosophes et des sages, dans les travaux des psychanalystes et des psychologues, mais aussi dans l'expérience de grands sportifs, d'artistes ou d'anonymes, ce livre éclaire le mystère de la confiance en soi. Et nous montre le chemin pour avoir davantage confiance en nous.
Dans cet ouvrage, l'auteur a voulu célébrer ses deux mères : l'esseulée et la vaillante, l'étouffée et la valeureuse, la jetée-dans-la-fosse et la toute-donnée.La première, celle qui lui a donné le jour, une paysanne, à la suite d'un amour malheureux, d'un mariage qui l'a déçue, puis quatre maternités rapprochées, a sombré dans une profonde dépression. Hospitalisée un mois après la naissance de son dernier enfant, elle est morte huit ans plus tard dans d'atroces conditions.La seconde, mère d'une famille nombreuse, elle aussi paysanne, a recueilli cet enfant et l'a élevé comme s'il avait été son fils.Après avoir évoqué ces deux émouvantes figures, l'auteur relate succintement son parcours. Ce faisant, il nous raconte la naissance à soi-même d'un homme qui est parvenu à triompher de la «détresse impensable» dont il était prisonnier. Voilà pourquoi Lambeaux est avant tout un livre d'espoir.
Henry Chinaski, c'est Bukowski lui-même, un écrivain alcoolique et grand amateur de femmes.
Elles défilent dans ce récit, véritables créatures felliniennes : Lydia Vance qui se révèle d'une jalousie féroce, Mercedes la capiteuse, Dee Dee la mère célibataire, Joanna la camée, Katherine la Texane incendiaire, et bien d'autres encore ; les occasions pleuvent sur un poète en vogue ! La norme est triste pour Bukowski, alors vive les mots orduriers, l'ivresse et la débauche sexuelle ! Le célèbre auteur des Contes de la folie ordinaire crie à nouveau son mal de vivre, son désir sans cesse renaissant de tendresse et de sexe.
Bonaventure et Susie Édredon, Salvador Tricotin et Piotr Opalkalovitch sont tous voisins. Les premiers sont des musaraignes, le deuxième une grenouille et le dernier un joyeux lombric. Comme nous ils se posent des questions : partir ou rester ? Fêter son anniversaire au calme ou entouré de ses amis ? Comme nous ils s'extasient face à la magie de la nature ou se demandent quel voeu faire face à la lune. Un roman plein d'illustrations en couleur pour les jeunes lecteurs avides d'émerveillement et chasseurs de secrets.
Un texte pour les jeunes lecteurs s'inscrivant dans la belle galaxie des romans animaliers tels que "Du vent dans les saules", "Taupe et Mulot", "Jefferson".
Après son formidable "King et Kong" (6 000 ventes), Alex Cousseau s'adresse à des lecteurs plus jeunes ; son univers drôle et poétique est toujours aussi touchant. Un roman qui a pour point de départ les magnifiques carnets de croquis de son complice Charles Dutertre, dont Alex Cousseau s'est inspiré pour créer l'univers de "Bonaventure et compagnie".
«- Je m'appelle Mattie Ross, dis-je. L'homme à la marque noire se fait appeler Chaney.
Il a abattu mon père à Fort Smith avant de le dévaliser. Au moment des faits, Chaney était ivre et mon père n'était pas armé.
- C'est vraiment triste, dit le capitaine.
- Quand on le trouvera, on le tabassera à coups de bâtons, on l'arrêtera et on le ramènera à Fort Smith, dis-je. « Mattie n'a que 14 ans mais ne s'en laisse pas compter. Devant l'inaction des autorités, elle prend les choses en main et recrute Cogburn, un marshal dont la réputation n'est plus à faire. Mais voilà qu'un Texas Ranger, lui aussi aux trousses de Chaney, vient compliquer l'équation. L'expédition punitive promet d'être sanglante.
Pourquoi certaines rencontres nous donnent-elles l'impression de renaître ? Comment se rendre disponibles à celles qui vont intensifier nos vies, nous révéler à nous-mêmes??
La rencontre - amoureuse, amicale, professionnelle - n'est pas un « plus » dans nos vies. Au coeur de notre existence, dont l'étymologie latine ex-sistere signifie « sortir de soi », il y a ce mouvement vers l'extérieur, ce besoin d'aller vers les autres. Cette aventure de la rencontre n'est pas sans risque, mais elle a le goût de la « vraie vie ».
Roger est différent. Complètement différent des autres escargots. De plus, sa coquille l'insupporte, il préférerait la quitter pour vivre nu. Soutenu par Jean-Pierre, son grand-père adoré, il décide de quitter son village, ses parents qui ne le comprennent pas et de casser sa coquille. Mais Roger va-t-il enfin s'épanouir, maintenant qu'il est nu comme un ver ?
Fabrication particulière : coupe franche.
Charles Bukowski Contes de la folie ordinaire Bukowski est un écrivain considérable. Un homme en marche. Un homme étincelant. Avec l'énergie du désespoir, il secoue comme un vieux sac notre civilisation fin xxe siècle. Et ce qui tombe n'est pas joli, joli. C'est brutal.
Claire Gallois, Le Figaro.
Toutes les histoires de Bukowski sont aussi vraies qu'infectes et, en cela, font honneur à la littérature : il raconte ce que les autres enjolivent et dissimulent. Le sexisme, la misère du quotidien, la violence et les sentiments de ceux qui se curent le nez. Et c'est pour ça qu'il gêne : il parle à tout le monde.
Jean-François Bizot.
Les Contes de la folie ordinaire ont été portés à l'écran par Marco Ferreri avec Ben Gazzara et Ornella Mutti.
Personne ne nous avait prévenus que De Grandes Espérances, ce classique des classiques, est aussi le plus bluffant des romans ! A-t-on encore besoin du cinéma et des séries télévisées, quand on a un tel livre entre les mains ? Page après page (et on les tourne très vite), De Grandes Espérances démontre qu'en matière de suspense, de rythme, de puissance de suggestion, les mots n'ont aucun besoin des images : ils les contiennent déjà - et avec une force incomparable - dès lors que la traduction restitue au texte tout son éclat et sa vivacité d'origine.
La lecture achevée, on ne sait ce qu'il faut admirer le plus dans ces Grandes Espérances. L'intrigue digne des plus grands romans d'aventures ? Les scènes d'anthologie, qui font passer le lecteur par toutes les émotions ? Les dialogues, où l'art du traducteur Jean-Jacques Greif fait merveille ? Les personnages inoubliables : Pip, le bagnard en fuite, l'inquiétante Miss Havisham, Joe le forgeron, la belle Estella au coeur de glace... ?
Et dans quelle catégorie ranger ce livre, qui semble contenir tous les romans possibles ? Récit d'apprentissage, histoire d'amour grand format, roman social, feuilleton à rebondissements : De Grandes Espérances est tout cela à la fois.
RÉSUMÉ La vie n'est pas facile pour Pip. Orphelin, élevé à la dure, comment pourrait-il échapper à sa triste condition de garçon de la campagne, voué à devenir forgeron ?
Reçu chez l'étrange, vieille et riche mademoiselle Havisham, il fait la connaissance de sa fille adoptive, la ravissante Estella. Depuis qu'elle a été abandonnée le jour de ses noces, le temps semble s'être arrêté dans la maison de la vieille femme. Elle ne vit plus que pour se venger des hommes, et Estella, dont Pip tombe amoureux, est l'instrument de cette vengeance...
De plus en plus honteux de ses origines, Pip se réfugie dans son rêve de devenir un gentleman... Or un jour, il est informé qu'un bienfaiteur anonyme désire lui allouer une importante somme d'argent, pour financer son installation à Londres et favoriser son ascension sociale.
Alors que ses espoirs de grandeur se réalisent enfin, et qu'il s'apprête à revoir Estella, Pip est loin de soupçonner ce qui l'attend.
Aujourd'hui, petits et grands du monde entier connaissent l'histoire de la Belle au bois dormant ou celle du Petit Chaperon rouge. Tout le monde craint Barbe Bleue et admire l'ingéniosité du Chat botté. C'est à Charles Perrault que l'on doit l'écriture de ces récits fabuleux, que l'on retrouve ici en intégralité, illustrés avec talent par Thomas Tessier.
La ferme du Bec Hellouin, créée en 2004 par Perrine et Charles Hervé-Gruyer en Haute-Normandie, fait aujourd'hui référence en matière d'agriculture naturelle. Cette réussite démontre la pertinence sociale, économique et écologique d'une agriculture permaculturelle. Dans cet ouvrage résolument positif, les auteurs proposent de nombreuses pistes novatrices, fondées sur des expériences réussies développées pour une agriculture tournée vers l'avenir.
«Autant que le permettent les lois de la création littéraire, les Petits Poèmes en prose marquent un commencement absolu. Ils soutiennent tout un système généalogique dont on dessine les branches maîtresses quand on cite le premier livre des Divagations, les Illuminations et les Moralités légendaires : le foisonnement ultérieur est infini. Il semble que Baudelaire ait eu lui-même conscience d'avoir ouvert par cette extrême expérience une route que l'on dût, après lui, nécessairement emprunter. Du moins, entendait-il qu'on lui rapportât le mérite de l'avoir frayée. Il mandait à Arsène Houssaye, dans un billet de 1861 : Je me pique qu'il y a là quelque chose de nouveau, comme sensation ou comme expression - et dans sa dédicace au même, il se défendait, tout en jouant le dépit, d'avoir simplement imité la technique d'Aloysius Bertrand. Enfin, dans sa Correspondance, il mettait l'accent sur le caractère de singularité radicale, pour ne pas dire : répulsive, des bagatelles laborieuses, dont il sentait qu'en matière de poésie elles constitueraient son dernier mot.» Georges Blin.
Le célèbre conte de Charles Perrault est à redécouvrir au fil de huit tableaux illustrés par Peggy Nille et sublimés par la magie des découpes laser et des animations imaginées par Olivier Charbonnel.
Dissimulée derrière un magnifique moucharabieh fait d'une découpe laser, Cendrillon apparaît dans un décor bucolique.
C'est ensuite grâce à une astucieuse tirette qu'on la découvre derrière ses soeurs et sa redoutable belle-mère.
Lorsque le bal du prince est annoncé, nous sommes conviés à ouvrir une invitation et, grâce à un astucieux méli-mélo, les soeurs de Cendrillon choisissent leurs robes !
Pour le départ au bal et grâce à la magie de la fée, une citrouille se transforme en carrosse tiré par six chevaux qui apparaissent lorsqu'on soulève une page.
Bientôt, le bal s'ouvre, Cendrillon et le prince dansent, seuls au monde.
Aux douze coups de minuit, Cendrillon s'enfuit par le grand escalier du château et, dans sa course, perd sa pantoufle de vair qu'elle retrouvera bientôt.
C'est bien sûr dans un décor grandiose, celui du château tout en volume, que le Prince et Cendrillon se retrouvent pour un « happy ending » !
Un magnifique pop-up pour un conte éternel !
On ne présente pas Charles Juliet dont les neuf tomes de son Journal traduits dans le monde entier font un des écrivains majeurs de notre temps. Or si cet opus exceptionnel de même que des récits comme L'année de l'éveil ou Lambeaux ont fait sa notoriété et sa popularité, il n'en reste pas moins que la poésie est l'alpha et l'oméga de son oeuvre littéraire. C'est là en effet que l'on trouve de la façon la plus condensée, la plus incisive et la plus frappante l'expression de la quête lente et difficile qui est l'objet de tous ses livres, ce chemin de l'obscur vers la clarté fait de dépouillements et de dépassements successifs, de doutes surmontés et d'une volonté hors du commun de construire en soi une humanité délivrée. Chacun de ses très nombreux poèmes écrits au fil des jours, en marchant le plus souvent, est justement comme un pas gagné dans ce chemin de vie. Par ailleurs, comme pour tout le reste de son oeuvre, l'écriture poétique que s'invente Charles Juliet ne doit rien à personne, on peut même dire qu'elle est à rebours de toutes les formes poétiques de son temps, misant sur une nudité et une simplicité radicales, récusant toute intellectualité et tout effet formel. Impossible donc d'ignorer dans notre inventaire des grandes voix poétiques contemporaines ce parcours hors du commun. Charles Juliet a souhaité que soit repris pour la préface, comme ce fut le cas à l'occasion de la parution de Moisson chez POL, le texte La conquête dans l'obscur que Jean-Pierre Siméon a écrit sur son travail poétique.
La présente anthologie a été entièrement constituée par le poète lui- même.
"un temps j'ai renoncé rebroussé chemin cédé aux forces de la nuit et maintenant alors qu'a sombré l'espoir de la faire sourdre je sais enfin en quoi consiste la lumière"
Rien n'était fait pour que Proust triomphe. Un mondain, un Juif, un homosexuel, qui a osé remporter le prix Goncourt contre un roman de guerre, ce qui lui a valu des persiflages infinis, jusqu'à une revue de cabaret présentant un numéro « Proust ma chère ». D'ailleurs, sa postérité a été lente à s'établir. Elle n'a réellement commencé que dans les années 1950, jusqu'à ce que Proust devienne l'un des écrivains français les plus célèbres du monde.
Il y avait une bonne raison à cela. Elle s'appelle A la recherche du temps perdu. Ce livre a apporté à la fiction française des sujets que Proust a été l'un des premiers à traiter sérieusement, comme l'homosexualité, et surtout, surtout, un sujet capital, que personne n'avait jamais abordé, celui de la création. Un écrivain ou futur écrivain personnage principal d'un roman, c'est Proust qui l'a inventé.
Plus encore, il a apporté à la littérature française une manière d'écrire authentiquement révolutionnaire. La langue française, si réglée, si sèche, souvent, a été assouplie par Proust à un point inouï. Le proust est ductile et englobant comme la mer. Lire A la recherche du temps perdu, c'est traverser l'Océan. Et c'est très facile, il suffit d'adapter sa respiration.
Comme il suffit au lecteur d'adapter la sienne pour plonger dans ce Proust Océan de Charles Dantzig, où l'on retrouve la manière si singulière de l'auteur, ses entrées inattendues, ses alternances de chapitres brefs et plus longs, de saillies et de réflexions, d'érudition et de gai savoir, de gravité et de drôleries.
Un livre sur Proust certes, mais aussi un essai d'esthétique proposant une certaine conception de la littérature fondée sur un longue familiarité avec les grandes oeuvres, une pratique des grands auteurs, un savoir encyclopédique. Tout est ici original et stimulant, mimétique de son objet même.
Édition illustrée et enrichie (Illustrations de Gustave Doré, introduction, notes, chronologie et bibliographie)« Il était une fois un roi et une reine... », « il était une fois une petite fille de village... » Il suffit de cette clé magique pour que s´ouvre à nous le monde où paraissent tour à tour la belle au bois dormant, le petit chaperon rouge, la barbe bleue ou Cendrillon. Perrault puise dans le folklore ancien pour nous conter dans des récits courts et alertes des histoires qui nous éloignent délicieusement du monde, avant que la morale finale nous y reconduise. Des contes de fées ? Sans doute. Mais, autant que le merveilleux, ce qui nous enchante, c´est le naturel et la savante simplicité d´un art d´écrire qui, à chaque page, séduit notre imagination.
D´abord parus séparément en 1694 et 1697, ce n´est qu´à la fin du XVIIIe siècle que les contes en vers et en prose seront réunis en un même volume, signe que l´engouement qu´ils avaient suscité du vivant de Perrault ne se démentait pas, en dépit du jugement sévère des gens de lettres, à l´époque des Lumières, pour ces puériles bagatelles. Mais le public le plus large demeurait fidèle à ces contes - et ce public, c´est aujourd´hui nous dont l´esprit d´enfance ne s´est pas perdu.
Édition de Catherine Magnien.
« On ne peut pas accueillir toute la misère du monde » : qui n'a jamais entendu cette phrase au statut presque proverbial, énoncée toujours pour justifier le repli, la restriction, la fin de non-recevoir et la répression ? Dix mots qui tombent comme un couperet, et qui sont devenus l'horizon indépassable de tout débat « raisonnable » sur les migrations.
Comment y répondre ? C'est toute la question de cet essai incisif, qui propose une lecture critique, mot à mot, de cette sentence, afin de pointer et réfuter les sophismes et les contre-vérités qui la sous-tendent.
Arguments, chiffres et références à l'appui, il s'agit en somme de déconstruire et de défaire une « xénophobie autorisée », mais aussi de réaffirmer la nécessité de l'hospitalité.
Dans un jeu des 7 familles, il y a la mère, le frère, la soeur, le père... Mais dans la vie de Jules, c'est un peu différent : tout se joue à deux, entre lui et sa maman. Un face-à-face complice, et parfois compliqué, qui donne à Jules de drôles d'idées !
Une histoire tout en tendresse autour du quotidien d'une maman qui élève seule son petit garçon, tour à tour soucieux et facétieux.
Basé sur l'expérience de la Ferme du Bec Hellouin, référence internationale en matière de permaculture, «Vivre avec la terre» est le livre fondateur de l'écoculture, une agriculture très productive basée sur l'imitation des écosystèmes naturels. Cet ouvrage de référence exceptionnel accompagnera tout au long de leur parcours amateurs ou professionnels.
Oliver, jeune orphelin de neuf ans, part pour Londres, où il trouve refuge chez un brigand qui veut faire de lui son complice. Puis, Oliver rencontre un honnête homme, M. Brownlow, qui devient son protecteur. Grâce à lui, il découvre pourquoi le sort s'acharne contre lui : il est l'héritier d'un homme très riche, mais il a également un demi-frère jaloux qui veut s'approprier son argent.
Dans Souvenirs d'un pas grand-chose, dédié « à tous les pères », Bukowski passe sur le divan : il se raconte, sans délirer, tel qu'il fut, en commençant par le début. Un premier souvenir : Allemagne, 1922. Et puis c'est l'arbre de Noël, des bougies, des oiseaux, une étoile. Puis, l'Amérique. La Ford T de son père ; l'école où il découvre la violence, la cruauté, l'injustice. Trop de saloperies à avaler d'un seul coup.