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Atelier Des Cahiers
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Le 1er mars 2019, les Coréens ont fêté le 100e anniversaire de la déclaration du Mouvement d'indépendance de la Corée. La romancière Kim Da-eun, dans Le Jardin Interdit, met en scène quelques acteurs de cette époque tragique, tourmentée, marquée par la lutte entre la modernité imposée par le colonisateur et une tradition soucieuse avant l'heure de l'environnement. On découvre parmi de nombreux personnages, le nouveau gouverneur japonais, fier de l'immense bâtisse de l'administration coloniale qui fait violence à l'architecture traditionnelle coréenne : elle fut construite devant et sur le site du Gyeongbokgung, palais des rois de Joseon, pour humilier le pouvoir et le peuple. Mais le gouverneur, féru de la nouveauté et de la modernité, soucieux de réorienter la politique coloniale et de construire sa nouvelle résidence sur un lieu propice, décide de faire appel aux géomanciens de Joseon, détenteurs d'un corps de technique, nommé pungsu. Intrigue au Pays du Matin calme...
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Boire cent façons ; la Corée par les textes
Benjamin Joinau, Simon Kim
- Atelier Des Cahiers
- 7 Novembre 2018
- 9791091555449
Dans la suite du recueil dédié à la gastronomie coréenne «Manger cent façons» (2016), cette nouvelle anthologie de textes aborde cette fois-ci le boire. Car si la gastronomie est un marqueur identitaire culturel très fort, la boisson partagée - l'alcool, mais aussi le thé ou le café - occupe une place primordiale dans la sociabilité en Corée. Les deux liqueurs les plus vendues au monde sont des acools coréens :
C'est pour dire si la «culture de l'alcool» y est développée ! C'est autour d'un verre que les langues se délient et que certaines vérités sont dites, découvrant ainsi cent autres façons de la Corée.
Laissez vous enivrer par ces textes savoureux, comiques et pathétiques !
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Les recherches du professeur K et autres nouvelles
Dong-In Kim
- Atelier Des Cahiers
- 17 Mars 2022
- 9791091555746
Pendant l'Occupation japonaise, alors que la censure pèse sur tout ce qui s'écrit, Kim Dong-in (1900-1950) choisit de décrire non pas cette Corée asservie qu'il lui est interdit de dire, mais ces sentiments d'oppression et de violence contenue. Au-delà ou en deçà du réalisme, Kim Dong-in développe une littérature des instincts les plus primaires, parce qu'ils sont plus universaux et parce qu'il entend les transcender par la force de son art. Un des plus grands nouvellistes coréens.
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Séoul, visages d'une ville est un essai issu du documentaire de Gina Kim Faces of Seoul (2009, en anglais et coréen).
Le dispositif est simple en apparence pour ce documentaire profond : la réalisatrice coréenne revient régulièrement à Séoul, qu'elle a quitté, pour voir sa famille, et à chaque retour, elle tourne des vidéos de ses promenades et rencontres, comme on tiendrait un journal intime. De cette masse d'images anodines et accidentelles, elle tire un montage vidéo sur lequel elle tisse un commentaire inspiré sur la ville.
Son enquête dans cette ville à la fois familière et étrangère aboutit ainsi à une méditation sur le statut de la représentation et de l'art, le souvenir, l'identité, le rapport au père. Elle y découvre qu'un film d'art et d'essai, comme une ville, une photo et toutes les formes de représentations qui ont un support physique, relient la présence du présent avec le fantasme du passé, la réalité et le désir, nous et les autres. Car les villes, comme les films et les photos, nous articulent à ce qui n'est pas nous, nous complètent et nous font nous rencontrer dans nos solitudes...
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La porte des secrets et autres contes libertins de Corée
Rodolphe Meidinger, Kim Hyeong-Jun
- Atelier Des Cahiers
- 12 Septembre 2015
- 9791091555180
La Corée, longtemps ignorée, est désormais connue pour ses conglomérats, tels les géants Samsung et Hyundai, mais aussi pour ses percées culturelles : son cinéma est à l'affiche des plus grands festivals et les tubes de la K - P op sont dans presque toutes le s playlists. Toutefois, la Corée est aussi bien autre chose. Les contes libertins de La Porte des s ecrets lèvent un voile sur l'impudeur savoureuse d'une société toujours marquée par le confucianisme, cette morale ultra rigoureuse où officiellement toute débauche est fortement réprouvée. C'est donc un plaisir de présenter ces récits licencieux qui se racontaient dans les alcôves du dernier royaume de Corée.
Les auteurs ont rassemblé et traduit ces textes d'une manière tout à fait originale, car Kim Hyeong - jun les a simplement et patiemment racontés en français, comme un conteur à la veillée, renouant ainsi avec la vieille tradition de transmission orale des contes populaires. Par la suite, Rodolphe Meidinger leur a donné une forme plus littéraire et pour ne pas agacer l'oeil du lecteur par d'incessantes notes de bas de page sur les aspects historiques, culturels et sociaux de ces narrations, il a intégré ces éléments dans son récit. Ainsi le lecteur non versé dans la société coréenne peut - il pleinemen t jouir de la finesse d'esprit, des non - dits et autres sous - entendus inscrits en filigrane dans les textes originaux.
Enfin, ces narrations sont émaillées de lavis de Marcela Dvo ráková . Ces illustrations suggestives, inspirées des plus grands peintres érot iques coréens du XVIIIe siècle, offrent au lecteur d'autres clefs pour exercer son imaginaire sur la sensualité coréenne.
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De case en case
Keum suk Gendry-kim, Loic Gendry
- Atelier Des Cahiers
- Essais
- 7 Janvier 2015
- 9791091555135
Ce livre présente les acteurs essentiels de la BD coréenne (manhwa) à travers 15 portraits accompagnés de planches, dessins, photos, bibliographies et d'une introduction les replaçant dans le contexte de la BD en Corée et en Asie. Un texte de Frédéric Ojardias en postface présente le webtoon coréen.
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Crépuscules - ces moments du jour qui meurt, d'une beauté à couper le souffle... C'est la fin d'une époque dans des éclats de pourpre, aussi intenses que le sang que répandent les hommes sur la terre divisée de Corée, en ces années précédant la guerre. C'est sous le signe de ces couleurs brûlantes comme la passion que commence ce récit, rapporté par un petit garçon dont le père, boucher et paria, est un homme violent qui donne tout à la cause communiste. L'enfance dans la misère d'un petit village n'est rien comparée au stigma d'être à la fois le fils d'un équarisseur et d'un Rouge en Corée du Sud... À travers ce récit très autobiographique, Kim Won-il nous offre un document sans fards, un monument de la littérature engagée coréenne du XXe siècle.