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GALLIMARD
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Un sari vert et bleu
Nicolas Deleau, Laurent Simon
- Gallimard Jeunesse
- Albums
- 5 Septembre 2024
- 9782075173612
Julie est une petitie fille française née en Inde. Elle parle tamoul, adore le tumulte de sa ville... Alors, le jour où elle rentre avec ses parents vivre en France, ce pays qui est aussi le sien mais qu'elle ne connaît pas, elle se sent comme déracinée... jusqu'à sa rencontre avec Pûnnagaï, une petite fille sri-lankaisequi arrive dans sa classe.
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Randonnées urbaines autour de Paris : 30 balades pour explorer la Petite et la Grande Couronne
Simon Labussière
- Gallimard Loisirs
- Albums Voyages
- 25 Avril 2024
- 9782742466566
Avez-vous entendu parler des choux... non pas de Bruxelles, mais de Créteil ? Des Étoiles de Jean Renaudie en plein Ivry ? Des cités-jardins de Stains, de Suresnes ou de Châtenay-Malabry ? Ces randonnées urbaines lèvent le voile sur toutes les pépites qui font le sel d'un petit voyage en banlieue parisienne ! Et vous aurez plaisir à les parcourir lors de ces escapades jalonnées de bonnes adresses et accessibles d'un simple trajet en métro, en RER ou en tramway ! Ces 30 randonnées sillonnent les sept départements autour de la capitale (77, 78, 91, 92, 93, 94, 95) et sont à télécharger grâce à un QR Code. Pour chacune d'elles sont indiqués le kilométrage et la durée du parcours, si bien que l'on peut les choisir selon ses envies et le temps dont on dispose ! Ils illuminent d'un coup de projecteur un patrimoine souvent méconnu, discret ou spectaculaire, étonnant ou ravissant, classique ou insolite, tandis que les pages thématiques donnent les clés pour lire ces paysages urbains que l'on traverse généralement sans prendre le temps de les regarder. Alors, prêts à vous lancer hors des sentiers battus !
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Ici, c'est le «village de nulle part». Là où l'on vit retiré et un peu hors la loi. Là où les enfants slaloment entre les pères ivres et les chiens errants, où l'été on apprend à dépecer les agneaux... Où trop souvent la misère vous mord les lèvres et la puanteur vous empoigne la gorge. Là où l'amitié reste la grande affaire.
Un jour pourtant, il faut partir, affronter le monde pour tenter d'échapper à cette enfance pleine de terre et de sang qui vous colle à la peau. -
La Seconde Guerre mondiale
Simon Adams
- Gallimard-Jeunesse
- Les Yeux De La Decouverte ; Histoire Et Civilisations
- 21 Mars 2013
- 9782070651795
Le second conflit mondial a été la plus grande guerre de l'Histoire. Il a bouleversé le monde et marqué l'Humanité par son déchaînement de feu, de fer et de barbarie.Qu'est-ce que le Blitzkrieg ? Qui était le chef de la France Libre ? Qu'est-ce que la Shoah ? Qui utilisa pour la première fois la bombe atomique ? Découvrez l'histoire de ce terrible conflit et la vie quotidienne de ceux qui l'ont vécu.
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La première guerre mondiale
Simon Adams
- Gallimard-Jeunesse
- Les Yeux De La Decouverte
- 25 Avril 2014
- 9782070657124
Découvrez les origines du premier conflit mondial, ses grandes étapes sur les fronts de l'Est et de l'Ouest, la vie dans les tranchées et celle de l'arrière.Quel était l'armement des soldats ? Comment se passait l'assaut d'une tranchée ? Comment débuta la guerre aérienne ?Découvrez tous les aspects d'une guerre totale qui a ébranlé l'ordre du monde.
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La tragédie du Titanic
Simon Adams
- Gallimard Jeunesse
- Les Yeux De La Decouverte
- 2 Février 2023
- 9782075184793
Dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, le Titanic, paquebot réputé insubmersible, sombre au sud de Terre-Neuve, lors de sa première traversée de l'océan Atlantique. Découvrez la vie à bord et suivez le déroulement de ce naufrage dramatique.
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En 2001, la Pléiade propose à Claude Simon de publier un volume de ses oeuvres. Simon en établit lui-même le sommaire : du Vent (1957) au Jardin des Plantes (1997), huit livres, quarante ans de création. Puis, jusqu'à sa mort en 2005, il aide à la préparation du volume, qui paraît en 2006.
Après la disparition de Simon, son oeuvre ne connaît pas de purgatoire. Sa présence, au contraire, s'affirme. Des romanciers qui n'étaient pas nés à «l'ère du soupçon» la lisent et la citent. On la traduit partout. À l'heure où le «nouveau roman» n'émet plus, Simon est un écrivain vivant. C'est ce dont la Pléiade prend acte, peu après la sortie du volume de 2006, en préparant une «suite» - qui n'en est pas une : ce tome II rassemble les oeuvres que Simon n'a pas retenues en 2001. À en examiner le sommaire, on saisit que ce second wagon n'a rien d'un wagon de seconde classe. Mais où chercher l'unité d'un tel ensemble?
Simon ne s'est pas expliqué publiquement sur ses choix de 2001. Pour autant, il n'est pas interdit de remarquer que, si des romans «à base de vécu» (pour ne pas dire «autobiographiques») étaient présents dans sa sélection, ceux qui étaient le plus visiblement fondés sur un matériau familial avaient été écartés. La famille évoquée dans L'Herbe ressemble à celle des Simon. Histoire fait revivre des personnages proches des parents de l'auteur. Les Géorgiques enchevêtre la vie de L.S.M., conventionnel et général d'Empire dont les initiales sont celles d'un trisaïeul de Simon, à des épisodes vécus par un volontaire étranger dans l'Espagne de 1936 et par un cavalier français de 1940. Dans L'Acacia, un père meurt en 1914, comme celui de Simon, et un fils survit à la débâcle de 1940, comme Simon lui-même. Et Le Tramway, où se rejoignent enfance et vieillesse, traverse une ville anonyme semblable à celle où l'écrivain a passé ses premières années.
La matière familiale irrigue donc tout le volume. Mais il y a plus. Peu à peu, Simon renonce partiellement à «inventer» personnages et épisodes. Il fait des recherches, exploite des archives. La fiction progressivement s'efface. Des critiques trop pressés vont d'ailleurs s'y tromper et qualifier d'«autobiographies» ces romans véritables, au grand dam de l'auteur. Car ce qui est prodigieux chez Claude Simon, et ce dont les livres ici rassemblés témoignent mieux que d'autres, c'est qu'il abandonne la fiction sans renoncer au romanesque. «Montrer un homme dans toute la vérité de sa nature» n'est pas son affaire. «Ces éléments biographiques sont des prétextes, disait-il. Le texte est autre chose.» Parallèle au nôtre sans jamais se confondre avec lui, à la fois fragmentaire et cohérent, le monde qu'il crée «à base de vécu» a sa vérité propre. Comme celui de Balzac.
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L'oeuvre de Claude Simon trouve l'un de ses ancrages dans l'histoire du XX? siècle, telle qu'il l'a vécue. La Grande Guerre, la mort dès 1914 d'un père qu'il n'a pas connu, le deuil d'une mère inconsolable puis sa disparition, la révolution dont il fut témoin, à Barcelone, en 1936, la débâcle de juin 1940, l'anéantissement de son escadron de cavalerie sur une route des Flandres, dont il sortit vivant, par hasard - ces expériences, les siennes, des centaines de milliers d'autres hommes les ont faites, y ont survécu, en sont restés marqués, ont voulu leur donner un sens et ont essayé de les faire partager, en vain : entre «voir écrit le mot obus» et se trouver au point de chute de l'objet, il y a, comme le fait observer Simon, une différence assez nette. On a beau se livrer à toutes les «tentatives de restitution» qu'on voudra, impossible de restituer ce qui fut tel que cela fut. Mais cet impossible est en soi un sujet. «Que savoir, comment savoir ?» Comment rendre compte du «luxuriant, anarchique et impétueux désordre de la vie» ? Quelle forme et quel sens donner à ce qui semble n'être que chaos et absurdité ? De la guerre l'expérience n'est pas transmissible, et ses acteurs eux-mêmes n'en conservent qu'une perception fragmentaire. Alors que raconter, comment, et à qui ? Qu'y a-t-il à tirer du magma des émotions et des souvenirs ? Comment reproduire ? qu'exprimer ? pour démontrer quoi ? «Non plus démontrer», répond Claude Simon, «mais montrer, non plus reproduire mais produire, non plus exprimer mais découvrir». Écrire. Se livrer aux mots, eux-mêmes créateurs de réalité. Ne pas laisser l'écriture s'effacer «derrière un récit et des événements qui n'existent que par elle». S'émanciper de toute ambition réaliste, pour explorer librement des contrées inconnues. Les livres de Claude Simon ne reconstituent pas le réel : ils le constituent dans et par l'écriture. Leur forme se renouvelle de roman en roman, avec toutefois une constante : aucun de ces livres n'est un pur «tour de force», dans chacun d'eux la vie passe, et l'oeuvre de Claude Simon est l'une des plus émouvantes de notre temps.
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Les enfantillages d'Aldebert
Aldebert, Simon Moreau
- Gallimard Jeunesse
- Les Albums Musique
- 27 Février 2020
- 9782075135672
Le disque pour les enfants que les parents s'arrachent ! 17 chansons mettant en scène la vie d'un petit garçon dans une succession de moments tendres et drôles. Interprétées par de nombreux artistes dont Louis Chedid, Bénabar, Alizée, Ben Mazué, Alexis HK...
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Mémoires, additions au journal de Dangeau Tome 1
Saint-Simon
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 24 Janvier 1983
- 9782070109586
Pour cette nouvelle édition, établie par Yves Coirault, le texte a été soigneusement revu sur le manuscrit. En outre, les Additions au Journal de Dangeau, soigneusement collationnées sur la copie originale, viennent compléter, tome par tome, le texte des Mémoires. Le lecteur pourra ainsi comparer deux états de cette oeuvre dont l'élaboration et la composition restent à bien des égards mystérieuses. D'autres appendices, se rapportant directement au texte de Saint-Simon, sont publiés dans chacun des volumes. Dans l'appareil critique, on n'a retenu qu'un choix des variantes les plus significatives, afin de laisser la plus grande place à l'annotation qui tire parti du profond renouvellement des études historiques de ces dernières années.
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Dieu marin de la mythologie grecque, Protée possédait un vaste savoir mais se dérobait aux questions en revêtant les formes les plus diverses. On comprend qu'André Gide ait vu dans cette figure changeante une sorte de miroir, lui qui, prenant toujours la forme de ce qu'il aimait, n'était jamais longtemps le même. La permanente disponibilité qu'il affichait traduisait la discontinuité essentielle de sa nature. D'ou l'abécédaire auquel se résout Simon Leys pour tenter de cerner ce maître de l'évasion intellectuelle : une démarche d'apparence modeste mais que sa connaissance de l'oeuvre et sa pénétration rendent particulièrement éclairante. C'est avec la même pénétration compréhensive et teintée d'humour que Simon Leys visite le monument aujourd'hui délaissé qu'est devenu Victor Hugo ; qu'il montre comment Don Quichotte, en voulant élargir la réalité à la dimension de son rêve, a échappé à son créateur ; ou qu'il analyse la manière de commencer un roman par une première phrase inspirée qui appâte le lecteur. Nés, au hasard des jours, d'invitations diverses, les essais ici rassemblés témoignent d'un amour profond de la littérature. On y retrouve aussi la lucidité qui a fait le prix de la célèbre trilogie : Les habits neufs du Président Mao, Ombres chinoises et Images brisées.
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Mémoires, additions au journal de Dangeau Tome 3
Claude-Henri de Saint-Simon
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 24 Avril 1984
- 9782070110100
Ce volume contient les Mémoires de Saint-Simon de l'année 1707 (depuis «Campagne de Flandres ; paresse dangereuse de
Vendôme») à l'année 1710 incluse, les additions au Journal de Dangeau correspondantes et un témoignage inédit sur «Le
Mariage du prince de Léon». -
Mémoires ; additions au journal de Dangeau Tome 6
Saint-Simon
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 11 Septembre 1986
- 9782070110131
De 1716 à 1718, Voltaire bat le briquet à la Bastille ; M. et Mme du Maine ameutent une prétendue noblesse ; au-delà des Pyrénées, Alberoni joue au Matamore ; et Saint-Simon combat : contre les bâtards qui transforment Paris en «égout des voluptés», contre le Parlement qui se croit en Angleterre, contre les scélérats, les mystères, les prétentions... Il nous donne de la Régence une peinture sans pareille, qui témoigne une fois de plus de sa capacité de sévérité, de finesse et d'émotion. Sur l'abbé Dubois : Alberoni «osait traiter de visionnaire l'abbé Dubois qu'il nommait l'instrument de toutes les mauvaises intentions du Régent. Mais c'était le Régent qui était
l'instrument de toutes les mauvaises intentions de l'abbé Dubois [...] qui, sciens et volens, sacrifiait la France, l'Espagne, la réputation de son maître à son ambition de se faire cardinal». Sur Mme de Sabran : «C'est elle qui, soupant avec M. le duc d'Orléans et ses roués, lui dit fort plaisamment que les princes et les laquais avaient été faits de la même pâte, que Dieu avait dans la création séparée de celle dont il avait tiré les autres hommes.» Sur Mme de Castries : «Ce n'était qu'esprit et âme, sans presque de corps ; le sien était petit, et si mince qu'un souffle l'eût renversée [...] C'était une petite poupée manquée, foncièrement savante en tout, sans qu'il y parût jamais, mais pétillante d'esprit, souvent aussi de malice, avec toutes les façons, les grâces, et ce tour et cette sorte d'esprit et d'expressions charmantes et uniques, si vantés et si singulièrement propres aux Mortemarts.» Des lignes qui prennent pour nous une résonance particulière, depuis que Proust, lecteur assidu de Saint-Simon, a décrit «l'esprit Guermantes». Ce tome VI de la nouvelle édition des Mémoires de Saint-Simon contient également les additions au Journal de Dangeau pour les années 1716-1718 et trois appendices : «Requête de MM. les ducs et pairs», «Mémoire en faveur de la liberté du commerce», «Extrait sur le pays de l'alleu». -
Mémoires ; additions au journal de Dangeau Tome 2
Saint-Simon
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 22 Septembre 1983
- 9782070110018
Ce volume contient les Mémoires de Saint-Simon, de l'année 1701 (à partir de «L'empereur fait arrêter Rakoszi») à l'année 1707 («Archevêque de Bourges singulièrement nommé au cardinalat par le roi Stanislas»), ainsi que les additions au Journal de Dangeau correspondantes et le Mémoire sur l'«étrange conduite» de Mme de Lussan.
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Sauvages ou domestiques ; comment l'homme a domestiqué les animaux
Jean-Baptiste de Panafieu, Simon Bailly
- Gallimard-Jeunesse
- Albums Documentaires
- 18 Octobre 2018
- 9782075089883
Chien, chat, cheval, poule, vache, cochon mais aussi chèvre, lapin ou poisson rouge... Tous ces animaux ont un ancêtre qui vivait à l'état sauvage. Ce très bel album illustré raconte l'incroyable aventure des hommes face à la nature sauvage et offre une plongée au coeur des mécanismes de l'évolution des espèces animales.
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L'Empire romain
Simon James
- Gallimard Jeunesse
- Les Yeux De La Decouverte ; Histoire Et Civilisations
- 17 Septembre 2015
- 9782070668113
Comment était organisée l'armée romaine? Quels étaient les loisirs des Romains? Que mangeaient-ils? Qui étaient leurs dieux? Comment était organisée la société romaine? Découvre la vie quotidienne à Rome, capitale d'un puissant empire qui domina le monde méditerranéen pendant cinq siècles.VOIR les jeux du cirque et les courses de char, spectacles favoris des Romains.DÉCOUVRIR l'équipement des légionnaires et l'organisation des légions.COMPRENDRE l'organisation de la société romaine, à la ville comme à la campagne.
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Mémoires ; additions au journal de Dangeau Tome 7
Louis De Rouvroy Saint-Simon
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 22 Septembre 1987
- 9782070110148
Le temps est passé des grandes espérances : la Banque de Law tourne les têtes, un «exécrable» nonce entretient le feu de l'Église de France, le venimeux abbé Dubois vend la monarchie des lys à Messieurs les Anglais et la dresse contre l'Espagne de Philippe V, roi Bourbon, ancien duc d'Anjou ! Bientôt, ce seront le complot de Cellamare, l'étrange composition d'une duchesse de Berry faisant, entre deux quartiers de dévotion, la fête sous la direction de son amant et de la Mouchy ; puis les débuts prometteurs de la «religieuse Tencin».
Et l'on verra, par les yeux du Témoin visionnaire, les robes rouges du Parlement s'égailler sous les frondaisons de Pontoise, et la pourpre cardinalice de Dubois annoncer le règne d'un Fleury, fils de rat-de-cave, et le tunnel des années grises. Mais, presque au centre du tableau, plus de lumière que jamais, le lyrisme de la haine, le grand flamboiement : «L'insulte, le mépris, le dédain, le triomphe lui furent lancés de mes yeux jusqu'en ses moelles...» Un premier président abattu, tout le Parlement confondu ; bâtard - Titan redevenu
(provisoirement) pygmée -, le duc du Maine est enfin réduit à son rang de pairie. L'implacable Saint-Simon, jubilant, fixe la scène pour l'éternité : tous les critiques tiennent la relation du lit de justice du 26 août 1718, épopée de la justice divine et de sa vengeance, pour le chef-d'oeuvre, peinture dans la peinture, d'un artiste de la langue, peut-être ici supérieur à Tacite et, Sainte-Beuve l'avait admirablement compris, supérieur à tout. -
Mémoires ; additions au journal de Dangeau Tome 8
Louis De Rouvroy Saint-Simon
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 17 Novembre 1988
- 9782070110155
Avec la parution du tome VIII des Mémoires de Saint-Simon, cette édition est complète. Elle offre le texte intégral des Mémoires sur plus de huit mille pages et sur deux mille, réparties dans chaque volume, les additions au Journal de Dangeau ; l'appareil critique, aussi nécessaire pour la langue que pour l'histoire, occupe une place importante dans chaque tome. Le dernier volume contient, outre les six cents dernières page s du texte proprement dit, le reliquat des additions au Journal de Dangeau, une note bibliographique, un index général des Mémoires, une table alphabétique des appendices et un tableau de concordance entre la présente édition et les précédentes. Proust disait qu' «une tragédie de Racine, un volume des Mémoires de Saint-Simon ressemblent à de belles choses qui ne se font plus». Au vrai, de même que la langue du petit duc est riche de formes abolies, ses Mémoires sont composés de vestiges d'usages et de façons de sentir qui n'existent plus et à quoi rien de ce qui aujourd'hui existe ne ressemble. Il n'est guère aisé de rendre compte en une définition de tous les aspects de ce
livre. Porte-t-il témoignage sur son auteur ? Sur l'Histoire ? Contre l'Histoire peut-être ? Quoi qu'il en soit, il est assurément un fabuleux spectacle, offert par l'auteur à lui-même et, bien plus tard, aux autres : il est le spectacle noir et or du «néant du monde». Qu'on lise, pour s'en assurer, les phrases ultimes de l'oeuvre, où apparaît une dernière fois le motif de l'avilissement de toutes choses, alors même que vient d'être atteint le terme jusqu'auquel l'écrivain s'était proposé de conduire son ouvrage : «On est charmé des gens droits et vrais ; on est irrité contre les fripons dont les cours fourmillent ; on l'est plus encore contre ceux dont on a reçu du mal. Le stoïque est une belle et noble chimère. Je ne me pique donc pas d'impartialité. Je le ferais vainement. Comme je n'en verrai rien, peu m'importe ; mais si ces
Mémoires voient jamais le jour, je ne doute pas qu'ils n'excitent une prodigieuse révolte. [...] comme, au temps où j'ai écrit, surtout vers la fin, tout tournait à la décadence, à la confusion, au chaos, qui depuis n'a fait que croître, et que ces Mémoires ne respirent qu'ordre, règle, vérité, principes certains, et montrant à découvert tout ce qui y est contraire, qui règne de plus en plus avec le plus ignorant, mais le plus entier empire, la convulsion doit être générale contre ce miroir de vérité.» -
Mémoires, additions au journal de Dangeau Tome 5
Louis De Rouvroy Saint-Simon
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 4 Novembre 1985
- 9782070110124
Ce volume contient les Mémoires de Saint-Simon de l'année 1714 (depuis «Digression nécessaire en raccourci sur la dignité de pair de France et sur le parlement de Paris et autres parlements») à l'année 1716 (jusqu'à «Intrigues de la cour d'Angleterre»), les additions au Journal de Dangeau correspondantes, et deux autres appendices : «Autre projet de protestation» et «Lettre du duc d'Orléans, régent, au chancelier de Pontchartrain».
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Mémoires, additions au journal de Dangeau Tome 4
Louis De Rouvroy Saint-Simon
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 12 Février 1985
- 9782070110117
Ce volume contient les Mémoires de Saint-Simon de l'année 1711 jusqu'à l'année 1714 («Noir dessein du duc du Maine») et les additions au Journal de Dangeau correspondantes.
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Jacob, c'est un garçon voyageur, un jeune vannier, un Bohémien ; un Yéniche. Mais la famille de Jacob ne voyage plus ; ses parents préfèrent rester en Auvergne, dans la roulotte, avec les enfants et les paniers qu'ils vendent. Un jour, Jacob se fait photographier.Jacob est beau et la photo garde la mémoire de cette grâce qui lui fut accordée. De cette grâce injuste qui devrait lui offrir une vie préservée de la violence de sa tribu. D'ailleurs un homme cultivé entreprend de l'en arracher, et de le polir, comme un diamant trop brut.Jacob, c'est un jeune garçon qui fut beau et qu'un bourgeois voulut tirer de sa gangue.Jacob, c'est toi.S. B.
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L'embarras de richesses : Une interprétation de la culture hollandaise au Siècle d'Or
Simon Schama
- Gallimard
- 24 Janvier 1991
- 9782070717293
La première originalité de cette vaste entreprise réside dans la pétulante et joyeuse allégresse avec laquelle cet Anglais de Harvard veut envoyer promener tous les déterminismes historiques, toutes les catégories classificatoires, tous les modèles économiques par lesquels on a voulu expliquer le «miracle» hollandais. «La Hollande de Rembrandt était plus riche en mystères de la chair et de l'esprit que ne le permet le cliché sociologique.» Et Simon Schama de se lancer, armé seulement d'une invisible érudition et d'une imbattable familiarité sur la moindre trace de la «hollandité», dans la reconstitution d'une géographie morale de l'esprit hollandais, entre la peur du déluge et l'espoir du salut, entre l'attirance pour le monde extérieur et l'attachement au foyer, entre l'assouvissement de l'appétit et son déni, entre l'exaltation de la richesse et la perdition dans sa surabondance. Puzzle immense, fantastique collage réparti en quelques
grandes zones d'interrogations : l'image que les Hollandais se faisaient d'eux-mêmes, de leurs origines et de leur destinée, leur attitude ambivalente envers la richesse économique, l'organisation matérielle et symbolique de leur univers domestique et familial. «La plus extraordinaire invention du pays qui allait devenir fameux pour son ingéniosité fut sa propre culture.» Ce sont les mille et mille signes de cette invention qui fascinent et provoquent ce nouveau Huizinga, l'inépuisable bric-à-brac mental qui lui permet d'interpréter, à son âge d'or, un peuple dont le génie singulier est de ne jamais cesser de paraître aussi familier qu'incompréhensible. -
Horrible Henri Tome 2 ; le club des secrets
Francesca Simon
- Gallimard Jeunesse
- Folio Cadet Classique
- 10 Mars 2011
- 9782070637850
Henri-sans-peur aura-t-il le courage de se faire vacciner par Mlle Kipik ? Maudite Marguerite le laissera-t-elle entrer dans son club secret s'il prononce le mot de passe ? Le jour où son petit frère décide de lui ressembler se fera-t-il lui aussi enfin punir? Cette année sera-t-elle vraiment la toute toute dernière fois que ses parents organisent un goûter pour son anniversaire ?