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Henri Lefebvre
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L'oeuvre centrale d'Henri Lefebvre, publiée en trois tomes entre 1947 et 1981, à L'Arche. oeuvre d'une vie, essentielle pour la pensée marxiste d'après-guerre, qui désacralisa les objets traditionnels de la philosophie pour faire surgir la vie quotidienne, la vie et sa prétendue trivialité, l'environnement comme point de départ de la pensée.
Lefebvre interroge le concept d'aliénation au regard de trois aspects qui règlent la vie quotidienne : le travail, la vie familiale, les loisirs.
Comment, dans le temps quotidien, perd-on la sensation d'avoir le contrôle de nos vies ? Sortant du cadre marxiste de l'aliénation au travail pour l'étendre à d'autres temps, Lefebvre propose de vivre la pensée dialectique partout, dans l'expérience vécue de l'inégalité (les étudiants traversant des bidonvilles pour aller à l'université, le sacrifice nécessaire à l'achat d'une télévision pour les familles pauvres dans les années 1950...). Il fait ainsi de la vie quotidienne un tremplin de changement social à grande échelle. -
Karl Marx - peu avant la révolution de 1848, et en rapport étroit avec la fermentation révolutionnaire de l'Europe - aperçut, d'abord dans l'indifférence générale, les grandes lignes de ce vaste ensemble théorique qui devait porter le nom de marxisme. Dès que l'influence et le rayonnement du marxisme commencèrent à s'imposer, les interprétations plus ou moins erronées et autres exégèses de son oeuvre se multiplièrent.
En partant de l'oeuvre de l'auteur du Capital, Henri Lefebvre, dans cette introduction lue par des générations d'étudiants, expose la « conception du monde » développée par Marx, conception philosophique, morale, sociologique, historique, économique et politique qui a profondément marqué le monde contemporain.
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L'urbain manifeste aujourd'hui son énormité, déconcertante pour la réflexion, l'action et même l'imagination. Sens et fin de l'industrialisation, la société urbaine se forme en se cherchant et oblige à reconsidérer la philosophie, l'art et la science qui ne peuvent éviter la confrontation avec cet objet nouveau. Ce qui oblige à concevoir une stratégie de la connaissance, inséparable de la stratégie politique. Selon quel axe penser cette stratégie du savoir ? Vers l'entrée en pratique d'un droit : le droit à la ville, à la vie urbaine, condition d'un humanisme et d'une démocratie renouvelés.
Ce livre fondateur a été prolongé par Espace et politique, Du rural à l'urbain, La production de l'espace. -
Vers une architecture de la jouissance
Henri Lefebvre
- Pu De Paris Nanterre
- 13 Juillet 2023
- 9782840165163
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Le manifeste différentialiste fut publié pour la première fois en 1970 (Gallimard). Cinquante ans après sa sortie, les éditions Grevis ont trouvé dans ce texte une acuité au présent. Les revendications identitaires et micro-identitaires semblent aujourd'hui freiner les luttes collectives. Mais l'identité, d'après Henri Lefebvre, ne fonctionne pas tant par différence que par distinction.
La différence au contraire procède de l'affirmation et du dépassement. Si le retour de Lefebvre dans le champ des théories de l'émancipation arrive enfin en France, bien souvent cet ouvrage majeur est mis de côté. Il propose pourtant une hypothèse stratégique déterminante : la différence est révolutionnaire.
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Les écrits descriptifs d'espaces, de paysages, de campagnes et de villes ne se comptent plus... Sont-ils une connaissance de l'espace ? Non, répond Lefebvre qui tente ici de montrer l'unité théorique entre l'espace physique, l'espace mental et l'espace social.
Chaque société produit un espace, le sien. La nôtre, forme du néo-capitalisme, a produit l'espace abstrait qui contient le " monde de la marchandise ", sa logique et ses stratégies à l'échelle mondiale en même temps que la puissance de l'argent et celle de l'État politique. Cet espace abstrait s'appuie sur les énormes réseaux des banques, des centres d'affaires, etc. Et aussi l'espace des autoroutes, des aérodromes, des centres d'informations et de communication. Dans cet espace, la ville, berceau de l'accumulation, lieu de la richesse, sujet de l'histoire, centre de l'espace historique a éclaté. Il s'agit d'en apprécier les conséquences...
Il y a vingt-cinq ans paraissait la première édition de ce livre, devenu aujourd'hui un classique tant en France qu'à l'étranger où cet ouvrage a été beaucoup traduit. -
Les "neumes" sont des signes de notation musicale. Ils ont été utilisé durant le Moyen Age, jusqu'à l'adoption de la portée à cinq lignes. Ici, neume désigne le premier mot ou le premier vers de chacun des cinquante fragments qui composent une suite à lire d'un seul tenant. Chaque part se voit tissée de références : oeuvres d'art, souvent contemporaines, textes littéraires ou théoriques, pièces musicales, dans lesquelles le contemporain a aussi sa part.
Le travail de création est pris dans un réseau serré de références que l'auteur réoriente et réorganise au fur et à mesure que le chant se développe.
Chaque livre de Henri Lefebvre convoque un dispositif d'écriture singulier ; ce long poème fragmentaire n'y fait pas exception. Les neumes sont des signes de notation musicale qui ont prévalu en occident à travers tout le Moyen-Âge, jusqu'à ce que la portée de cinq lignes les remplace. Le terme s'emploie également pour des mélodies brèves. Ici, les 45 neumes désignent 45 silhouettes mélodiques qui composent une suite à lire d'un seul tenant, selon la volonté de l'auteur. Cette suite propose le portrait à l'estompe d'un sujet défait (...) une femme détachée (appelée au détachement). Dans son déploiement, le poème articule les moments d'une recherche qui assume le risque de s'éloigner toujours plus de l'objet dont elle tente de s'approcher. Neumes propose bien autre chose qu'un portrait fragmenté, un chant dont le thème ne cesse de s'illimiter. -
La Praxis est le point de départ et le point d'arrivée du matérialisme dialectique. Ce mot désigne philosophiquement ce que le sens commun appelle : "la vie réelle", cette vie qui est à la fois plus prosaïque et plus dramatique que celle de l'esprit, spéculatif. Le but du matérialisme dialectique n'est autre que l'expression lucide de la Praxis, du contenu réel de la vie - et corrélativement la transformation de la Praxis actuelle en une pratique sociale consciente, cohérente et libre. Le but théorique et le but pratique - la connaissance et l'action créatrice - sont inséparables.
HENRI LEFEBVRE.
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éléments de rythmanalyse et autres essais sur les temporalités
Henri Lefebvre
- Eterotopia
- Rhizome
- 24 Septembre 2019
- 9791093250359
Théoricien de la critique de la vie quotidienne, Henri Lefebvre (1901-1991), s'intéresse aussi bien aux habitudes, à la routine, aux rites calendaires qu'aux rythmes individuels et sociaux, qui donnent là chacun, comme à toute société, son tempo. L'ordinaire entrelace mille et un rythmes et combine aussi bien des moments répétitifs, comme dans l'usine taylorisée, que des ruptures festives ou cultuelles.
Avec l'urbanisation les temporalités se modifient, le temps vécu se distingue à la fois du temps représenté et du temps rêvé. Pas de territorialité sans ses temporalités, d'où une rythmanalyse que Bachelard avec esquissée et que Lefebvre élabore en recherche. Publiés en 1992, ces Éléments de rythmanalyse. Introduction à la connaissance des rythmes, augmentée d'« Essai de rythmanalyse des villes méditerranéennes » rédigé avec Catherine Régulier, n'étaient plus disponibles, d'où cette réédition complétée par trois articles : « Musique et sémiologie » (1971) ; « La musique et la ville » (1976) et « Le projet rythmanalytique » (avec Catherine Régulier, 1985). Cet ensemble de textes constitue un précieux et indispensable corpus lefebvrien pour qui souhaite, non seulement approfondir sa connaissance d'un penseur exceptionnel, mais aussi prolonger ses réflexions sur les rythmes.
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Sous forme d'évocations brèves et laconiques, Henri Lefebvre dresse une liste d'oeuvres inachevées, disparues, oubliées, détruites ou parfois même jamais réalisées.
Cet inventaire des manques s'élève en une mélopée incantatoire qui, l'espace d'un instant, rend présentes ces « unités » perdues pour l'histoire de la création et de la pensée humaines.
Mais son véritable pouvoir est de faire oeuvre nouvelle, récitatif dont le rythme résonne en nous comme celui d'une unité retrouvée.
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Critique de la vie quotidienne, tome 1 : introduction
Henri Lefebvre
- L'Arche
- 13 Juin 1997
- 9782851811707
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En 132 fragments, Malo suivie publie le désir d'un homme, le Regardeur-Percevant, pour une femme dite Malo. Ce texte, en formulant le manque et l'attrait par le moyen de l'esquisse, prolonge le travail amorcé plus tôt avec Neumes.
Pour dire le rapport en tension du Regardeur-Percevant avec Malo, l'auteur a fait le choix d'une phrase segmentée : id est la phrase, en partie ou dans son ensemble, est augmentée souvent de sa première variation, et de sa correction quand elle se justifie, ou bien un mot de la phrase est accompagné quelquefois de son premier équivalent. Mais le procédé ne veut pas nuire au déroulé du propos. L'auteur souhaite que la totalité de ces 132 fragments, s'il ne respecte aucune logique narrative, puisse être lu d'un seul mouvement.
« Tout au long du récit, l'homme vit dans le simulacre d'une aventure impossible, voulant faire de son rêve une réalité provisoire. Le voici bientôt dans l'illusion qu'il ne sait plus distinguer de l'illusion, s'étant composé une réalité nouvelle où se mêle l'ingénuité à quelques excès durables ». -
Vers un romantisme révolutionnaire
Henri Lefebvre
- Nouvelles Lignes
- Lignes
- 12 Octobre 2011
- 9782355260827
1957 : Henri Lefebvre prend la mesure des crimes de Staline et de l'écrasement du soulèvement ouvrier de Budapest ; il rompt avec le parti communiste.
Rupture éclatante dont témoigne son grand livre La Somme et le reste et cet article jamais republié depuis : "Vers un romantisme révolutionnaire". Où il dessine à grands traits l'homme nouveau qu'un tel romantisme appelle : un homme tournant le dos au dogmatisme, cessant d'être "en proie au passé". Ne séparant plus entre la politique et l'art. Demandant à l'imagination, au rêve et à la pensée de féconder la politique.
Lefebvre renoue là avec l'inclination de sa jeunesse: d'une pensée libertaire proche du surréalisme. Un pont est ainsi jeté qui anticipe alors Mai 68 : "La jeunesse est en proie au possible, et le possible la dévore". Qui anticipe des possibilités pas davantage réalisées aujourd'hui.
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Deux dates, 1968 et 2008, deux principes, celui de l?ébauche et de l?inachevé, ont présidé à l?écriture des Pièces test, 1 à 5.
En 1968, Sol LeWitt disposait dans des boîtes en verre, initialement destinées à la présentation de pâtisseries, des esquisses miniatures de sculptures (Test pieces) réalisées par mort prématurée d?Eva Hesse, en 1970, conféra à ces Test pieces, dès lors référencées sous le titre Three Untitled Glass Cases, un statut d??uvres d?art à part entière.
En 2008, sur l?invitation d?Henri Loyrette, alors pré- sident-directeur du Louvre, Pierre Boulez réalisait une exposition prenant pour thème l??uvre comme fraction d?une ?uvre inachevable, ?uvre : fragment. Partant du principe qu?une ?uvre ne peut être achevée, tout au long de sa vie de compositeur Pierre Boulez voulut « abolir la frontière entre c?est encore l??uvre. L?esquisse, le projet, la partition? ne pas empêcher une ?uvre, l?ouvrir à toutes les possibilités en la maintenant dans l?amorce, ne pas la condamner aux Partitions d?expositions d?histoires, maquettes d??uvres formulant la perte et le manque, les Pièces test, 1 à 5 prolongent le travail amorcé plus tôt avec Les Unités perdues et
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La conscience mystifiée ; la conscience privée
Henri Lefebvre
- Syllepse
- 16 Janvier 1999
- 9782907993296
Dans La Conscience mystifiée (1936) Henri Lefebvre et Norbert Guterman soumettent à l'analyse l'aspect public de la conscience sociale.
Ils démontent les mécanismes qui permettent aux pouvoirs dominateurs d'imposer aux individus des représentations inverses aux réalités. Ainsi peuvent-ils élargir la théorie de l'aliénation de Marx. Pour eux " fétichisme, aliénation, mystification sont trois termes presque équivalents, trois aspects d'un seul fait ". Ce livre au destin maudit (rejeté à sa publication par le communisme soviétique, proscrit et brûlé plus tard par les nazis) était le premier d'une série devant s'intituler Science des idéologies.
Les deux auteurs y distinguent deux éléments fondamentaux : la conscience sociale et la conscience privée. Mystifiées, ni l'une ni l'autre ne peuvent passer pour critère de vérité. Hier et aujourd'hui séparés, il s'agissait précisément d'en retrouver théoriquement l'unité. Ce projet ne fut jamais réalisé en totalité : Norbert Guterman, immigré de Varsovie et " sans papiers " dut d'abord fuir la France, ensuite arriva la guerre où Henri Lefebvre entra en résistance.
Dans les années 50, Henri Lefebvre rédige seul une série d'articles retrouvés par hasard : La Conscience privée. On a ainsi une idée de ce qu'aurait été le second volet de la Science des idéologies. Où l'analyse de la " conscience individualiste " révèle que les caractères de cette " conscience privée " résultent d'une " privation " du lien lucide avec le social.
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Du mois d'août 2001 au mois d'août 2010, Henri Lefebvre a disposé dans un tableau les suppressions effectuées lors de la correction d'oeuvres en cours d'écriture - proses (fictions, notes, essais) ou poésie. Le présent ouvrage est constitué d'extraits de ce tableau.
Sont ainsi retenus en un même lieu des ponctuations, des mots, des paragraphes, lambeaux textuels initialement voués à la perte.
Cet amalgame compose une oeuvre de nature imprécise où se maintient, autrement, ce que l'auteur voulait effacer.
Postface de Justine Landau.
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Dans l'époque contemporaine, vis-à-vis de la philosophie classique, deux attitudes se dessinent :
La première s'oriente vers la liquidation de la philosophie : on oppose la science à la spéculation, le langage précis au langage incertain, la logique à toute autre méthode ou démarche, le fait au concept, etc.
C'est la tendance dite positiviste, scientiste, empiriste (logique) ou encore pragmatique (recours ou retour à la pratique sans théorie...) Une autre tendance veut au contraire maintenir la philosophie, restituer dans sa dignité la figure du philosophe (savant et sage). Elle veut obtenir ce résultat par la pédagogie voire par l'institutionnalisation de la philosophie. Ce qui amène une promotion de l'histoire philosophique et de la philosophie de l'histoire...
Ou bien encore entraîne le choix plus ou moins motivé d'un " système " parmi d'autres...
Or, avec Marx et de Marx naît une orientation qui échappe à l'alternative : " ou bien conserver ou bien abolir la philosophie... ". selon Marx il faut se donner pour tache la réalisation effective de la philosophie. Non pour l'entretenir comme interprétation du monde ou pour la supprimer comme fallacieuse - mais en agissant de sorte que la nature et la société se transforment : qu'elles deviennent, selon les idéalités de la philosophie, vraies, bonnes, belles...
Un siècle après Marx, qu'est-il advenu ? Beaucoup d'événements - une histoire dans laquelle la pensée de Marx intervient avec force, mais qui ne se conforme pas à cette pensée.
Notamment : la philosophie continue. Le moment de sa réalisation a été marqué, déclare énigmatiquement Adorno, au début de sa Dialectique négative. Remarque dont il faut tenir compte : mais comment ?
Peut-être en transformant la philosophie elle-même. Elle ne peut continuer comme auparavant. Tenir compte des diverses sciences ? C'est nécessaire mais non suffisant. Que la philosophie et les philosophes se préoccupent de thèmes, de problèmes qui échappent à la philosophie saut peut-être aux premiers Grecs : la cité, la ville, l'urbain - le quotidien - la guerre, la violence, les enjeux des parties qui se jouent - le (la) politique et le mondial, etc.
C'est l'entrée en scène de la métaphilosophie !
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Le projet de ce livre ambitieux, mais que Henri Lefebvre a voulu à la portée de tous et de chacun est de décrire le quotidien des Pyrénées, des vrais gens comme disent les publicitaires.
La montagne sans l'homme ne l'intéresse pas, ce qui le passionne bien au contraire, c'est le rapport dialectique entre l'homme et son environnement. Quand il parle des Pyrénéens, c'est en allant du particulier au général, en pensant à leurs histoires ; à leurs différences, sans abuser de l'anecdote, et à travers le général, tenter de retrouver l'universel. Vaste travail parfaitement maîtrisé !
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Fondée en 1941 par Paul Angoulvent, traduite en 40 langues, diffusée pour les éditions françaises à plus de 160 millions d'exemplaires, la collection " Que sais-je ? ", est aujourd'hui l'une des plus grandes bases de données internationales construite, pour le grand public, par des spécialistes.
La politique d'auteurs, la régularité des rééditions, l'ouverture aux nouvelles disciplines et aux nouveaux savoirs, l'universailité des sujets traités et le pluralisme des approches constituent un réseau d'informations et de connaissance bien adapté aux exigences de la culture contemporaine.
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Les communautes paysannes pyreneennes - these d henri lefebvre soutenue en sorbonne en 1954
Henri Lefebvre
- Cercle Historique De L'Arribere
- 4 Août 2014
- 9782918404170