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dibombari mbock
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Le dieu noir ; l'anthologie interdite au moins de 50.000 ans
Dibombari Mbock
- Kiyikaat
- 1 Février 2010
- 9782923821009
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L'écriture hiéroglyphique est-elle originellement alphabétique ? Diodore de Sicile, auteur Grec qui vit autour du premier siècle de l'ère actuelle, affirme que non, et lui donne d'être d'abord et avant tout établie sur l'aspect métaphorique des objets décrits et leur mémorisation. Ce précis consacré aux hiéroglyphes égyptiens apporte des éléments qui tendent à soutenir le propos de Diodore de Sicile qui est, avec Horapollon, l'un des rares écrivains de l'Antiquité a avoir abordé la question de la lecture des caractères sacrés égyptiens.
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Aucun Dieu n'aura été honoré comme Ousiré a pu l'être à travers les âges. L'antériorité et la diffusion de son culte le prouvent. Ousiré est-il oublié aujourd'hui ou subsiste-t-il dans la mémoire des peuples qui l'ont vu naître ? Le rituel de la naissance, de la mort et de la résurrection du Grand Noir remonte en des temps immémoriaux si l'on considère que ce rituel a d'abord été pratiqué par les peuples avant d'être gravé sur la pierre des pyramides. Les Textes des Pyramides, les plus anciens écrits religieux attestés dans l'histoire de l'Humanité, établissent que dès l'origine, Ousiré a constitué le modèle divin auquel les initiateurs des premières civilisations auront voulu s'identifier. L'influence de cette tradition s'est exercée de façon ininterrompue sur l'histoire religieuse de l'Afrique, de l'Europe et de l'Asie, si bien qu'on en ressent encore les effets aujourd'hui à travers les religions rabbinique, chrétienne et musulmane. Au moment où ces dévotions naissantes reprouvaient l'antique tradition kémite dans leurs temples et leurs livres, l'ésotérisme rabbinique, chrétien et musulman en ont fait un inépuisable réservoir. Le nom d'Ousiré, rattaché au génie kémite, reste vivant dans l'Afrique profonde et les rituels y afférant perpétuent l'authentique ancestralité des peuples kémites. Ce livre, intéressant par le nombre d'informations nouvelles qu'il contient, restitue le sens premier de la Passion d'Ousiré et établit un lien historique indéniable entre l'antique religion de la vallée du Nil et les traditions initiatiques des peuples kémites.
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La méthode Kuma : principes généraux des lettres symboliques éthiopiennes
Dibombari Mbock
- Medouneter
- 1 Janvier 2020
- 9782374580111
En 1822, la découverte de Jean-François Champollion relative à l'existence de l'élément phonétique dans le système d'écriture des anciens Égyptiens met un terme aux réflexions sur les équivalences symboliques des héroglyphes présentées par Horapollon dans son traité intitulé Hieroglyphica paru dans la deuxième moitié du Vième siècle, qui avait été exhumées durant les siècles de la Renaissance en Europe et relayées aux XVIIème et XVIIIème siècles par le jésuite Allemand Kircher et l'évêque anglican Warburton. Depuis lors, des progrès significatifs ont été réalisés dans le domaine de la vocalisation des hiéroglyphes égyptiens. Avant Horapollon, il y avait eu Diodore de Sicile, qui appelle "lettres éthiopiennes" les caractères sacrés de l'ancienne Égypte, et surtout Chérémon, dont il reste quelques fragments d'un traité sur les hiéroglyphes écrit vers 50 dans lequel il rappelle également que les hiéroglyphes sont des "lettres symboliques éthiopiennes". Des trois auteurs cités, Chérémon a eu l'avantage d'être un hiérogrammate, c'est-à-dire un scribe formé à la lecture des hiéroglyphes égyptiens. L'intérêt renouvelé que nous accordons à ces auteurs vient du fait que tous traitent des hiéroglyphes comme d'un corpus de signes symboliques. Diodore de Sicile dit explicitement que ce n'est pas la réunion des syllabes qui révèle l'intelligence des "lettres éthiopiennes", mais la signification métaphorique attachée aux objets dessinés. Qu'entend-il par "métaphore" ? La réponse à cette question met en lumière une facette de l'écriture des anciens Égyptiens qui n'a pas été investiguée jusqu'ici.
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LES HIÉROGLYPHES ET LES LANGUES NÉGRO-AFRICAINES - Volume I : Volume I
Dibombari Mbock
- Lulu
- 23 Novembre 2022
- 9780244146368
Ce manuel d'introduction à la lecture des hiéroglyphes à partir des langues négro-africaines aborde plusieurs aspects de la Civilisation égyptienne. Il s'adresse à toute personne qui souhaite approfondir sa connaissance du corpus philosophique et religieux des Anciens Égyptiens, et met en lumière les aspects de cette Civilisation qui subsistent actuellement au sein des peuples établis au Sud du Sahara. La langue copte mobilisée dans l'exercice d'appréciation des concepts égyptiens apparaît clairement comme une langue négro-africaine et l'homophonie semble avoir été la clé permettant d'accéder à la pensée symbolique du sujet Égyptien. Dibombari MBOCK ouvre un nouveau chapitre à la connaissance de la Civilisation des bords du Nil fondé sur une approche analytique des hiéroglyphes égyptiens.
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C'est à Philae, une île de granit située non loin de la première cataracte du fleuve Nil, que, par la main d'un scribe formé à l'école pharaonique, fut gravé le dernier signe hiéroglyphique attesté à ce jour. L'antique tradition éthiopienne se perpétua dans cette île jusqu'au VIe siècle de l'ère actuelle, époque où le temple d'As.t (Isis) qui s'y trouvait fut fermé sur ordre de l'empereur byzantin Justinien et transformé en une église chrétienne. Cette fermeture fut accompagnée de l'interdiction des cérémonies religieuses et du culte divin de l'Ancienne Égypte, et les derniers prêtres qui s'y trouvaient furent dispersés, les papyrus détruits, de nombreux caractères gravés sur la pierre des édifices martelés. On peut dire que c'est à cette époque que la clé de la lecture des caractères hiéroglyphiques se perdit. Ce livre revient sur les principes fondamentaux de l'écriture hiéroglyphique et présente, à travers les manifestations de la Chair, une méthode éthiopienne pour la lecture des signes gravés.
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Le nom de couronnement du Maître du Double-Pays est traduit par "Celui du Jonc et de l'Abeille" au sein des manuels de vulgarisation. On donne au jonc et à l'abeille d'incarner les deux régions unies par l'autorité royale. Cet ouvrage revient sur cette formule énigmatique et montre, à l'usage des hiéroglyphes, les fondements éthiopiens (africains) de ce nom de couronnement et le sens qu'il faut retenir du Jonc et de l'Abeille associés à la personne du Souverain.
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En 1974 avait lieu le Colloque du Caire qui devait statuer sur le peuplement de l'Égypte ancienne et le déchiffrement de l'écriture méroïtique. Cette rencontre donnera lieu à de vifs échanges sur la question du phénotype des « anciens Égyptiens ». Au sortir de ces débats, les représentants d'une égyptologie « africaine » continueront d'affirmer que la graphie km.t, le nom authentique de la Civilisation des bords du Nil, traduisait « pays des Noirs », tandis que l'égyptologie « européenne » dans sa grande majorité restera sur l'idée suivant laquelle cette graphie traduit « terre noire », une référence au limon charrié par les eaux du fleuve Nil depuis la cuvette éthiopienne. La graphie Km.t signifie-t-elle « terre noire » ou « pays des Noirs » ? Cette question est essentielle puisqu'elle résume la vision que les initiateurs de la Civilisation des bords du Nil avaient d'eux-mêmes et de leur territoire.
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Lorsque Justinien ordonna la fermeture du dernier Temple d'Isis sur l'île de Philae (vers 530), c'était avec la certitude d'engloutir sous l'encre d'un décret une tradition qui avait animé la vie politique et religieuse des Hommes durant des millénaires. Quelle était cette tradition, et pourquoi fallut-il l'interdire pour voir s'affirmer la nouvelle religion impériale ? Cette question posée aura une réponse à la lecture de cet ouvrage. Nous y apprenons qu'il fut un Christ avant Jésus, il s'appelait Osiris. Les langues éthiopiennes, qui ont gardé le souvenir de la naissance, de la vie, de la mort et de la résurrection d'Osiris, éclairent les aspects les plus inattendus de la Civilisation de la Vallée du Nil. Ce livre intéressant par le nombre d'informations nouvelles qu'il contient, restitue le sens de la Passion d'Osiris et établit le lien indéniable qui subsiste entre l'antique tradition du Double-Pays et les peuples qui vivent actuellement au Sud du Sahara.
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La Passion d'Osiris, comme le révèlent de nombreux écrivains, est très semblable à celle du personnage biblique de Jésus, qui a l'avantage d'être mieux connue. Ces similitudes, qui d'abord relèvent de l'étonnement, s'affirment au fur et à mesure qu'on approche la figure d'Osiris. Si bien qu'il devient aisé de remarquer les aspects de la divinité auxquels le Christianisme a renoncé, probablement pour ne pas grossir ce trait de ressemblance, déjà bien encombrant, avec une culture qu'elle a méthodiquement moqué, diabolisé, ou dissimulé. Ce nouvel essai de Dibombari MBOCK tient comme prétexte le MBOG, le nom donné à la tradition ancestrale du peuple bassa du Cameroun, pour exposer les aspects méconnus d'Osiris, pierre angulaire de la Civilisation des bords du Nil, qui intéressent les traditions initiatiques des peuples noirs et sont de nature à les réformer et les harmoniser face aux défis de la Renaissance africaine.
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Le Nwn (Noun) ou l'Incrée décrit l'état antérieur à partir duquel la pensée égyptienne forme l'Univers. C'est à Iwnw (Héliopolis) qu'apparaîtra pour la première fois un texte suivi qui raconte la formation de cet Univers et de tout ce qu'il contient. Ce texte philosophico-religieux est appelé la Cosmogonie héliopolitaine et se trouve dans le corpus décrit par le Texte des Pyramides (vers 2700 av. J.C.), sachant que le Texte dit des Pyramides aura certainement précédé de plusieurs siècles l'édification de la première pyramide. Tm (Atoum) est le principal agent de la Création suivant le Texte des Pyramides. Cet ouvrage traite des différentes manifestations du Dieu-Artisan et montre les similitudes que le Texte des Pyramides entretient avec les langues et les récits ou légendes des peuples qui vivent actuellement au Sud du Sahara.
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Le nom NZAMBI désigne l'Etre Suprême dans le cuvette éthiopienne, creuset qui a vu naître l'Humanité. Ce nom est fondé sur la racine -(a)mb qui traduit à la fois "créer" et "cacher". L'élément préfixé Nya- ou Nza- signifie littéralement "Celui qui..."comme aura pu le souligner Alexis Kagame, philosophe et essayiste rwandais né au début du siècle dernier. En égyptien pharaonique, la graphie translittérée IMN traduit à la fois "créer" et "cacher"; cette racine consonantique forme le nom d'IMN (vocalisé AMON), décrit comme le Dieu dynastique de cette Civilisation appelée "égyptienne". Cet ouvrage présente la lecture effective du nom lu "Ammon" par les Grecs et revient sur les différentes manifestations de l'Etre Suprême (IMN) à travers ses principales hypostases. Nous y verrons apparaître l'Énnéade héliopolitaine d'après les noms qu'elle porte dans le dire quotidien des habitants de la vallée du Nil. TATA NZAMBI est une invitation à la redécouverte des caractères sacrés éthiopiens.
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Osiris, mort et ressuscité, est le modèle sur lequel s'est construit la figure des Messies qui peuplent les mythes de l'Antiquité. Cette tradition a substantiellement nourrit les religions abrahamiques, qu'il s'agisse du Judaïsme, du Christianisme et de l'Islam. Cet ouvrage revient sur la notion de Crucifixion distinguée par le Christianisme et les représentations traditionnelles qui soutiennent ce concept inauguré par Osiris 3.000 ans avant le Christianisme.
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En considérant les hiéroglyphes, J.-F. Champollion a averti qu'il s'agit d'idéogrammes. Aujourd'hui, la plupart des chercheurs n'y voit que des lettres alphabétiques. Cette idée est au fondement des traductions que l'on rencontre dans les manuels d'égyptologie. Problème : Si l'idéogramme renvoie à un mot ou une idée, le considérer suppose de connaître le nom que porte l'objet décrit dans la langue du dessinateur. Cette conclusion est tout à fait naturelle si l'on reconnaît que le sens de cet idéogramme est directement associé au nom que porte l'objet dessiné. Le génie égyptien est d'avoir su, à travers un système d'écriture allégorique, rendre compte des langues de tous les peuples qui vivent actuellement au Sud du Sahara. Cet ouvrage est la pierre fondatrice d'une nouvelle manière de concevoir les caractères sacrés. Quiconque souhaite en saisir la substance peut y trouver les outils qui permettent d'approcher les Humanités Fondamentales à partir du paradigme qui les soutiennent: La Pensée Éthiopienne.
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« J'ai exalté Maât à la hauteur du ciel, j'ai fait que sa beauté circule sur toute l'étendue de la terre, de sorte qu'elle puisse demeurer aux narines des hommes, comme le vent du nord lorsqu'il disperse la malignité du coeur et du corps ». Pour les Éthiopiens de la période antique, Maât incarne la Référence. Les institutions traditionnelles de l'Égypte pharaonique ont été fondées sur cette Référence qui offre au citoyen toutes les conditions devant lesquelles s'acquiert la Félicité. Maât, dit-on, est Justice, Vérité, Équité, mais Maât est bien plus qu'une dévise. Elle forme de nouvelles perspectives avec les traditions des peuples qui vivent actuellement au Sud du Sahara. Ce traité décrit Maât par les conditions de sa naissance, celle de son expansion, ses attributs, et les supports qui garantissent sa perpétuité dans la société des Hommes.
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Le déterminatif du nom de la plume en égyptien pharaonique est une tresse de cheveux. Cette relation justifie du lien que cet objet entretient avec la balance du Tribunal de Wsjr (Osiris) et fera voir à quel concept se lie la plume décrite par la scène du Jugement. Nous verrons notamment que la tresse se nomme -baga en bassa. Le bassa propose baga « être tressé », bak « tresser », mbaga « tressage », des homonymes de baga « être mis de côté », bagha « faire mettre de côté », bagal « séparer en éléments distincts (ou en parties) ce qui était réuni en un tout », mbegel « celui qui met à l'écart », mbakla « séparation », mbéklaha « celui qui fait séparer des personnes ou des choses », bagal « juger », mbagal « juge », bagal « prononcer une sentence », mbagi « jugement ». Le bassa bagal « juger », variante de mbaga « tressage », notion associée au thème de la plume en égyptien pharaonique, justifie du choix de la plume comme l'élément mit en balance avec le coeur du défunt devant le Tribunal de Wsjr (Osiris).
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À la suite des Hiéroglyphes Égyptiens, la Méthode illustrée (2016), Dibombari MBOCK poursuit ici l'exercice de lecture des caractères sacrés de la vallée du Nil en relevant l'intelligence qu'ils entretiennent avec les langues africaines. Prenant le prétexte de la Grande Geste du Mandé et l'histoire de Sundjata Keita, le Sauveur du Manden, cet ouvrage passe en revue les principaux traits qui caractérisent ce personnage et montre, à travers des exemples, le lien que cette épopée entretenue par les Djeli aux doigts d'or à travers les siècles observe avec l'un des principaux corpus philosophique et religieux de la vallée du Nil, à savoir la Cosmogonie héliopolitaine. Nous apprenons qui se cache réellement sous les traits du Nyamogo dèn, l'enfant moqué de Sogolon Kondoutou, la verruqueuse.
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L'ORIGINE AFRICAINE DES LANGUES ET LA LANGUE PERDUE DES IDÉOGRAMMES ÉGYPTIENS
Dibombari Mbock, Simon Ferandou
- Lulu
- 1 Décembre 2019
- 9780244304935
Pour l'Homme, depuis toujours, la question des origines est une question cruciale... l'origine de la Vie, l'origine du monde, l'origine des espèces et sa propre origine. En effet d'où vient-il ? Comment est né le monde ? Quand l'Homme a-t-il commencé à accumuler des savoirs ? À maîtriser la connaissance et la technologie ? À développer les sciences ? L'agriculture ? L'écriture ? À quand remonte le début de la civilisation ? Autant de questions qui se perdent dans la nuit des temps... et qu'en est-il alors de l'origine des langues ?
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La figure de l'araignée salvatrice présente dans les traditions abrahamiques est également attestée au sein des traditions éthiopiennes. On trouve dans la littérature chrétienne une légende qui rappelle qu'une araignée tissa sa toile à l'entrée d'une grotte dans laquelle s'étaient réfugiés Marie et l'enfant Jésus. Avec le Judaïsme, c'est David qui se réfugie dans la grotte à l'entrée de laquelle une araignée tisse sa toile. Il est tout à fait remarquable de noter qu'un récit identique sert d'introduction au mythe fondateur du peuple Bassa au Cameroun. Ce récit met en scène un personnage nommé Nanga, Ancêtre éponyme de la plupart des peuples vivant actuellement au Sud-Cameroun. Ce dernier, poursuivi par des ennemis, se réfugie dans une grotte à l'entrée de laquelle une araignée tisse sa toile. Cette grotte, située dans le département de la Sanaga-Maritime, se nomme Ngok Lituba « le rocher percé » en langue bassa. Cet ouvrage revient sur les similitudes que cette narrative entretient avec le Papyrus d'Ani.