Les filles populaires qui mettent pas de manteaux, la chanteuse Angèle, les « Gilets jaunes », le réchauffement climatique, l'incendie de Notre-Dame, son chat titange, sa copine bi, Nacho Obispo son corres' espagnol... Esther a un regard de plus en plus cocasse et acéré sur son entourage et l'actualité. C'est l'année de sa 4e !
LA SÉRIE :
La série Les Cahiers d'Esther a été initiée par Riad Sattouf en 2015 avec une idée un peu folle : se faire le porte-voix d'une jeune fille d'aujourd'hui pour assister, année après année, à ses transformations, et montrer l'évolution de notre société à travers ses yeux.
Chaque semaine, la jeune fille anonyme qui se cache derrière Esther se confie à Riad Sattouf. Elle lui raconte son quotidien, ses états d'âme, sa vision du monde. Riad Sattouf les met ensuite en mots et en images pour composer une planche de bande dessinée, prépubliée dans L'Obs. Les planches correspondantes à une année scolaire sont réunies en albums.
Histoires d'enfants pas forcément pour les enfants, témoignage sur notre époque. Le lecteur embarque pour un voyage quelque peu agité : suivre, pendant neuf ans, les métamorphoses d'une enfant en adulte.
La série Les Cahiers d'Esther est adaptée par Riad Sattouf en dessin animé. La première saison a été diffusée sur Canal+ et est disponible sur YouTube ;
Avec beaucoup de finesse et de pudeur, AJ Dungo, immortalise les instants de grâce de sa relation avec Kristen. La légèreté et l'émotion des premières rencontres, la violence du combat contre la maladie, la noblesse de la jeune femme qui se bat avec calme.Il évoque en parallèle leur passion commune pour le surf, l'océan. Et évite très justement l'écueil du pathos en intercalant dans son récit personnel, un petit précis d'histoire du surf.
Vendue à un scribe alors qu'elle vient tout juste de quitter l'enfance, puis éduquée par celui-ci, une très jeune femme voit son mari assassiné sous ses yeux par des voleurs. Elle parvient pourtant à leur échapper et trouve refuge sur une improbable épave de bateau échoué en plein désert, en compagnie d'un enfant nommé Habibi. Ensemble, dans des décors souvent nimbés de magie, ils vont grandir et vivre leur vie au sein de cet étrange endroit, en s'efforçant autant que possible de se protéger de la violence et de la dureté du monde, au rythme des contes, histoires, mythes et légendes racontés par la jeune femme...Un récit onirique, érudit et sensuel, à l'atmosphère orientale digne des Mille et Une Nuits. Craig Thompson livre un travail graphique d'une impressionnante sophistication, marqué du sceau du merveilleux.
Dans son Nebraska natal, Rusty, victime des petites frappes de son école, s'évade en collectionnant les figurines de super héros. Lorsque Chalky White arrive dans son école, les deux enfants très proches se lient d'amitié. La première partie d'un récit choral vertigineux qui retrace la vie de multiples personnages émouvants et pathétiques...
Secrets de famille, déchirures cachées, enfance gothique, anxiétés sexuelles et grande littérature. Une autobiographie familiale à l'humour sombre et à la lucidité éblouissante... Bruce Bechdel enseigne l'anglais dans une petite ville de Pennsylvanie tout en dirigeant le "Fun Home", le salon funéraire familial. Sa sensibilité, sa passion des livres, son raffinement s'expriment tant dans l'embaumement des corps que dans la restauration obsessionnelle de sa maison et la dictature esthétique à laquelle il soumet sa femme et ses trois enfants.
La jeunesse d'Alison, sa fille, est envahie par l'ombre de ce père aux secrets brûlants, ogre des sentiments à la fois distant et infiniment proche. Elle découvre en même temps sa propre homosexualité et celle, soigneusement cachée, de ce tyran charmant, inconséquent et tourmenté, dont la mort brutale à 44 ans a tout d'un suicide. Dépassant de loin sa fonction d'exorcisme personnel, cette plongée vertigineuse dans les non-dits d'une famille américaine est le prétexte à revisiter l'une des plus grandes révolutions du XXe siècle, celle des genres sexuels.
Quand la découverte de l'amour - et la passion du dessin - évitent à un homme en devenir l'écueil du fondamentalisme religieux.La naissance d'un auteur phare de sa génération.
Récompensé par le prix Pulitzer en 1992, Maus, « le premier chef-d'oeuvre de l'histoire de la bande dessinée » (The New Yorker) revient ici dans un coffret.
Fils d'immigrant, Asterios Polyp est l'archétype du brillant universitaire américain de la côte est. Un intellectuel plein de charme et d'assurance, tour à tour cynique, séducteur ou arrogant. Mais le personnage social sophistiqué qu'Astérios s'est composé avec soin va voler en éclats par une nuit d'orage, alors qu'il vient d'avoir cinquante ans. Jeté à la rue par l'incendie accidentel de son appartement, Asterios bouleversé part au hasard d'un bus Greyhound, comme s'il larguait soudain les amarres de toute une vie...Une parenthèse? Un nouveau départ? Ou le début d'un sévère examen de conscience, ponctué du souvenir de ses amours et de ses échecs? Roman graphique impressionnant, Asterios Polyp est à la fois une attachante histoire humaine et une brillante construction intellectuelle. Le livre a fait l'événement lors de sa parution aux Etats-Unis.
La série culte d'Ed Piskor se poursuit dans les années 1981-1983 au moment où le hip-hop fait un bond depuis les parcs et les cours d'école pour envahir les clubs du centre-ville et les disquaires.
Les artistes redoublent d'efforts afin de se démarquer de leur public en se sapant dans des styles flamboyants, jusqu'à ce que l'arrivée d'un jeune groupe appelé Run-DMC, ramène le genre sur le bitume.
Dans ce volume, nous découvrons la genèse des tubes Planet Rock d'Afrika Bambaataa ou The Message de Grandmaster Flash and the Furious Five, mais aussi les coulisses du film Wild Style. On y retrouve également certaines futures grandes stars comme N.W.A., les Beastie Boys, Doug E. Fresh, KRS-One, Ice T et Public Enemy.
Des archéologues israéliens et des passeurs clandestins palestiniens percent le sol de la Terre sainte chacun de leur côté du Mur. Les deux équipes se rencontreront à la croisée des tunnels dans un récit politicoburlesque orchestré par Rutu Modan.
The Magic Fish aborde des sujets sensibles avec délicatesse et nous enseigne que même si l'histoire ne se termine pas par "et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants", le bonheur peut-être au rendez-vous.
Cela fait 35 ans qu'Ozymandias a téléporté un monstre tentaculaire sur New York, tuant des milliers de personnes et détruisant une fois pour toutes la confiance du public dans ses protecteurs. Depuis cette catastrophe, Rorschach est devenue une icône culturelle fascinante, symptôme d'un monde en perte de repères. Lors de la tentative d'assassinat d'un candidat populiste, on abat un homme portant le masque de Rorschach. Qui est l'homme derrière le masque, et surtout quelles étaient ses motivations ? L'inspecteur chargé de découvrir la véritable identité du tueur abattu s'engage alors dans une enquête qui l'entraîne dans un méandre de conspirations, d'invasions extraterrestres, de bienfaiteurs en disgrâce, de visions mystiques et même de bandes dessinées.
À 21 ans, J.B. se retrouve à son grand désarroi de nouveau coincé chez ses parents, dans un patelin du fin fond de l'Ohio. Il vient d'arrêter la fac et doit absolument trouver un boulot pour ne plus avoir sa mère sur le dos en permanence. Suite à une annonce providentielle parue dans le magazine municipal, J.B. se retrouve engagé sur le champ comme éboueur contrac-tuel. Il sera bientôt rejoint par un ancien pote de lycée, Mike. À eux deux, ils vont découvrir les joies de ce métier, se confronter aux habitants les plus dérangés de la ville, aux éboueurs titulaires de longue date, aux chiens errants et aux sacs poubelle mal fermés. Pendant une longue année, ils devront faire leur tournée quotidienne sous la pluie, la neige ou sous un soleil de plomb, persécu-tés en permanence par leur chef, l'infâme Will E.
Cassandra Darke, Londonienne pur jus, vieille teigne misanthrope, mauvaise coucheuse en surcharge pondérale, n'est pas sans rappeler le célèbre Scrooge de Dickens. Elle ne pense qu'à elle-même et aux moyens de préserver le confort dont elle jouit dans sa maison de Chelsea à 8 millions de livres. La galerie d'art moderne de son défunt mari a été le théâtre de fraudes qui l'ont mise en délicatesse avec la justice et au ban de son milieu. Mais Cassandra s'accorde le pardon, au prétexte qu'«à côté de tous ces meurtriers récidivistes, on se sentirait presque comme Blanche-Neige». Ses fautes n'impliquent «ni violence, ni arme, ni cadavre». Hélas, dans son sous-sol, une ex-locataire, la jeune et naïve Nicki, a laissé une surprise qui pourrait bien s'accompagner de violence et d'au moins un cadavre...
Affinant encore sa virtuosité unique, entre roman et bande dessinée, Posy Simmonds poursuit la fresque de l'Angleterre moderne entreprise dans ses livres précédents et donne sa vision au scalpel du Londres brutal et fascinant d'aujourd'hui, «entre paillettes et galères». Son coeur, comme toujours, penche pour les chiens perdus, mais le portrait qu'elle trace de Cassandra, cette femme trop riche à l'hiver de sa vie, est vibrant d'empathie. Pur plaisir. Pur Posy.
En décembre 1991 et janvier 1992, pour connaître un autre point de vue que celui donné par les médias américains, Joe Sacco part en Palestine dans la bande de Gaza et en Cisjordanie. De ses ren-contres dans les camps de réfugiés et les territoires occupés, il tirera un livre majeur qui marquera l'acte de naissance du journa-lisme en bande dessinée.
Palestine offre un bouleversant témoignage humain et un docu-ment de première importance sur le conflit israélo-palestinien qui, à des années de sa première publication, n'a pas perdu une once de sa pertinence et de sa force. Cette édition de Palestine, désormais considéré comme un des grands classiques de la bande dessinée de reportage, est accompagnée d'une préface originale de l'intellectuel et critique littéraire palestinien Edward Said ; et d'un texte où Sacco commente les passages clé de son livre tout en fournissant un éclairage précieux sur sa méthode de travail. Cette partie introductive est illustrée par de nombreux documents tels des pages des carnets de l'auteur, des esquisses et des photos.
A travers 14 livres/objets dans un coffret, suivez la vie et les questionnements existenciels d'une jeune trentenaire cherchant l'âme soeur, d'un vieux couple qui ne peut plus se supporter, et d'une vieille demoiselle propriétaire de cet immeuble de Chicago dans lequel tout ce petit monde habite. Sans début ni fin, Building Stories est un ouvrage à l'ambition artistique et émotionnelle inédite qui pose l'éternelle question : est-il préférable de vivre seul ou à deux ?
Aux États-Unis, Building Stories a été primé quatre fois aux Eisner Awards. Il a notamment remporté le Prix du Meilleur Roman Graphique, du Meilleur Auteur et de la Meilleure Maquette de Livre.
Building Stories est resté pendant vingt-cinq semaines dans la liste des best-sellers du New York Times.
En France, Building Stories a reçu le Prix Spécial du Jury au Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulêmeen 2015.
Tamara Drewe, son nez refait, ses jambes sans fin et ses airs de princesse sexuelle.
La chroniqueuse trash revient semer panique et confusion à Ewedown, le village à la Gainsborough où une population rurale rêvant de la ville cohabite avec une colonie d'exilés bobos acharnés à faire revivre une campagne fantasmée.
Ben, Andy et Nicholas, le triangle de mâles en chasse se reforme autour de la belle amazone, sous l'oeil toujours concupiscent de Glen, l'universitaire obèse en panne d'inspiration, et celui, douloureusement humain, de Beth, la bonne fée de Stonefield, retraite pour écrivains surmenés.
Casey et Jody, les adolescentes locales, abreuvées de presse people, hypnotisées par la foire aux vanités londonienne, sont là aussi. Le tout prend force et vie sous la caméra du maître du cinéma britannique Stephen Frears. L'homme qui nous fit découvrir Hanif Kureishi, relire les Liaisons Dangereuses, regarder the Queen d'un autre oeil, se risque à l'adaptation d'un graphic novel.
Le décor, le destin, le nom de l'héroïne vous rappellent quelque chose... c'est à dessein. Posy Simmonds donne à l'Emma Bovary de Flaubert une arrière-petite-fille en jean, baskets et lingerie fine. Personne ne sort indemne de cette satire, ni ces Anglais middle class assoiffés de grands crus et d'exotisme continental, ni cette petite bourgeoisie française aux manies insupportables.
Du désir de grandeur et de ses désillusions. De l'influence des régimes amaigrissants sur la fidélité conjugale. Splendeur et ridicules du désordre amoureux. Le grand Flaubert y retrouverait ses petits.
Astrid, 12 ans, est inséparable de sa meilleure amie, Charlotte. Jusqu'au jour où elle découvre le Roller Derby. Astrid devra alors apprendre à surmonter ses craintes et s'entraîner dur pour devenir une véritable Roller Girl !
Une invitation au plus beau des voyages... Quelque part en Alaska, Katya passe ses vacances chez sa grand-mère. Ses seuls amis, elle les trouve dans les bandes dessinées. Un jour, sa route croise celle d'un ours kodiak. Blessé, affamé, il fait peine à voir. Pas le choix ! Il faut l'aider. La naissance d'une solide amitié, ça tient parfois à rien ! C'est là que le plus beau et le plus incroyable des voyages commence. Un album pour tous, pétri de good vibes et sublimé par des planches réalisées en couleur directe.
"Il n'y a pas de super-héros plus super que Dragman, le héros travesti de Steven Appleby. Appelé aussi Dolly Marie, il mène contre les voleurs d'âmes de Black Mist un combat apocalyptique, névrotique, tendre, drôle - et brillamment dessiné". Posy SimmondsDepuis qu'il a trouvé, adolescent, un bas de sa mère dans le sofa, August Crimp a découvert deux choses. La première est qu'il adore porter des vêtements de femme.
La seconde est que lorsqu'il le fait, il devient capable de voler. Oui, comme un super-héros ! Hélas, cette passion un peu obsessionnelle est contrariée par la peur du ridicule et de la réprobation générale. Si sa mère, puis sa femme venaient à l'apprendre, c'en serait fait de lui. Du coup, il range sagement dans des cartons les tenues et souvenirs de Dragman, le nom de guerre qu'il s'était donné.
De toute façon, la ville regorge de justiciers masqués. Mais voici que Cherry Mingle, la petite fille qu'il a sauvée d'une terrible chute du toit du Musée d'Art moderne un jour qu'il s'y était rendu en Dragman, réapparait dans sa vie. Elle a encore besoin de lui, cette fois pour aider ses parents qui ont vendu leurs âmes à la mystérieuse compagnie Black Mist pour lui payer ses études. Dragman reprend donc du service et l'aventure (même si elle finit bien) ne sera pas de tout repos...
Comment partager sa vie entre le rôle de bon père de famille et celui de super-héros quand tous vos pouvoirs tiennent au fait de vous travestir en femme ? Telle est la question. Le coming-out et la confession de cette passion très singulière produisent le roman graphique le plus étonnant, détonnant et délirant de l'année...
Look, I didn't want to be a half-blood. I never asked to be the son of a Greek God. I was just a normal kid, going to school, playing basketball, skateboarding. The usual. Until I accidentally vaporized my maths teacher. That's when things started really going wrong. Now I spend my time fighting with swords, battling monsters with my friends, and generally trying to stay alive.
This is the one where Zeus, God of the Sky, thinks I've stolen his lightning bolt - and making Zeus angry is a very bad idea.
Can Percy find the lightning bolt before a fully-fledged war of the Gods erupts?