Michel Vaissier raconte dans ce livre l'histoire du Dixmude, commandé par le lieutenant de vaisseau Jean du Plessis de Grenédan. Tous deux s'abîmèrent en Méditerranée et aucun des cinquante hommes se trouvant à bord ne survécut... Les enfants de Jean du Plessis ont ouvert les archives historiques et iconographiques de leur père à l'auteur. Cette histoire est aussi l'opportunité pour l'auteur, de conter l'aventure mondiale des dirigeables. Les réussites, les performances, les gloires, les drames aussi. On pouvait déjà voyager dans les airs, avant que les avions n'en soient capables, des lignes commerciales existaient par dessus les océans.
Étant technicien de formation, il nous éclaire sur la structure de ces vaisseaux de l'air, leur fonctionnement, la tâche des équipiers, le pilotage... Les pannes, souvent réparables en vol... Et en fin de compte, ce terme d'initié risque de revenir à la mode. Au temps de la taxe carbone, ces cargos du ciel, moins gourmands en énergie que les avions, risquent de réapparaître.
Est-il nécessaire de voler à plus de mille kilomètres à l'heure pour transporter des pièces de voiture ? L'auteur consacre un développement à cette renaissance possible...
Préface Jean du Plessis de Grenédan, fils du Commandant du Dixmude.
L'auteur, ornithologue distingué, passionné par les oiseaux nocturnes nous propose un formidable voyage à travers les écrits et autres créations culturelles, d'hier et d'aujourd'hui, d'ici et d'ailleurs. À parcourir ainsi fables, contes et autres histoires. le lecteur découvre ou approfondit l'histoire de ces animaux fascinants, mais aussi et peut être surtout. l'homme !
Proposer un ouvrage retraçant les relations entre l'homme et les rapaces nocturnes permet une formidable relecture de l'histoire humaine, dans cette lutte incessante vers une meilleure connaissance qui oppose l'esprit des lumières à celui des forces obscures. Des ténèbres et de la peur au symbole de l'érudition et de la sagesse, de la magie noire au porte-bonheur, les oiseaux de nuit nous invitent à nous pencher un moment sur le fascinant miroir qu'ils nous tendent.
Didier Clech, instituteur à Brest, ornithologue amateur, étudie depuis une vingtaine d'années les rapaces nocturnes de sa région. Il a écrit de nombreux articles dans des revues scientifiques ou de vulgarisation et a participé à l'écriture de plusieurs ouvrages collectifs.
Aux origines de l'humanité, le culte religieux s'adresse aux forces de la nature ; Les mythes et les croyances qui nous sont parvenus mettent en évidence la proximité de l'animal et de l'homme. La figure du cheval, plus que toute autre, occupe une place majeure dans ce système symbolique. Tour à tour sombre et chtonienne, liée à la mort, à l'élément liquide et à la lune (la gestation chez la jument dure environ 354 jours, ce qui correspond à une année lunaire) ou, à l'opposé, céleste et solaire, de couleur claire, synonyme de vie et d'énergie.
Clairvoyant et psychopompe, il accompagne les âmes dans l'Au-delà.
Animal porteur, comme la mère, il est symbole de vie mais aussi d'énergie et de puissance. Archétype fondamental au même titre que l'arbre auquel il est parfois associé, le cheval relie les différents niveaux du cosmos : le souterrain, où il se rend régulièrement pour accompagner les défunts, l'aquatique et le terrestre, où il puise sa force et transmet son pouvoir régénérant, enfin le céleste, où il se révèle dans toute sa splendeur en menant le char des grands astres et en servant de monture aux héros. En offrant sa silhouette galopante, écumante et aérienne au regard de l'homme émerveillé, le cheval a participé à la découverte et à la compréhension d'un monde aux multiples aspects ; monde sensible animé par les quatre forces élémentaires que sont la Terre, l'Eau, le Feu et l'Air mais aussi monde suprasensible où règnent dieux et démons, mystère et magie.
Hélène Dubois-Aubin, née à Paris en 1967, a grandi dans le sud de la France où elle a suivi des études supérieures d'histoire de l'Art et d'Arts Plastiques. Ses activités de guide interprète, mais aussi de monitrice d'équitation l'ont amenée à découvrir de nombreuses régions du globe. Poussée par sa recherche d'un accord profond avec la Nature et son goût pour l'imaginaire et la création, elle s'est attachée au cours de ses voyages à rassembler des témoignages sur le rapport qu'ont pu entretenir, et entretiennent encore, les différents peuples avec le monde végétal et animal.
Jean de Beausse fut premier secrétaire de l'ambassade de France à Riga entre 1938 et 1940. Son journal est un témoignage de premier ordre, qui relate de l'intérieur l'effondrement de la Lettonie, mise sous tutelle puis brutalement annexée en 1940 par l'URSS de Staline, en vertu du pacte germano-soviétique d'août 1939.
Abondamment illustré de magnifiques photographies d'époque, inédites, prises par Jean de Beausse lui-même, ce livre témoigne des efforts d'une jeune nation pour sa survie, dans un contexte international dramatique... Hélas sans succès.
Les archives de la Légation française en Lettonie ont toutes été détruites en 1940. Les carnets de Jean de Beausse constituent donc le seul document diplomatique sur cette période et ce pays. Ils n'en sont que plus précieux.
Fils de l'auteur, Jacques de Beausse, fut lui-même le premier ambassadeur de France en Lettonie lors de la seconde indépendance de 1991. Enfant à l'époque des faits, il a préfacé cet ouvrage et l'a enrichi de son propre témoignage, inédit lui aussi.
Commenté et annoté par Matthieu Boisdron, historien spécialiste de l'Europe centrale et orientale entre les deux guerres, Diplomate en Lettonie offre un éclairage passionnant sur des faits méconnus et constitue une source capitale pour comprendre une époque complexe et troublée.
La " mondialisation ", cette " globalisation " comme disent les latino-américains, affecte en profondeur l`école et les institutions éducatives. C`est à la fois un problème de société et une opportunité pour l`éducation. Il s`agit désormais de penser les multiplicités, car les intelligences sont à l`image des cultures qui peuplent à présent le monde. Or nous avons les pédagogies qui ouvrent enfin la porte à la subjectivité et au désir " d`école ". L`enfance et l`adolescence, la parenté, accompagnent partout la mutation. La réflexion qui habite ce livre s`est élaborée au fil de voyages en Amérique du sud, en Amérique centrale, en Guyane, au Japon, et en Europe.
Jacques Pain est professeur émérite des universités en Sciences de l`Éducation, à Paris Ouest/Nanterre La Défense. Il a publié 18 livres et de très nombreux articles. Il est considéré comme l`un des premiers spécialistes de la violence à l`école et dans les institutions éducatives, et des pédagogies actives qui peuvent lui répondre.
Le jeune Perceval, " le Fils de la veuve " a t lev par sa mre comme un sauvageon dans la fort galloise. Il assiste un jour au chteau du Roi Pcheur un trange cortge o l`on porte une lance qui saigne et un plat mystrieux, le Graal, d`o mane une lumire blouissante. Intimid, il n`ose poser aucune question et dcouvre trop tard que s`il avait demand des explications, tous les htes du chteau et lui-mme auraient connu un bonheur ineffable. On ne saura jamais avec certitude ce que sont ces objets, Chrtien de Troyes, l`auteur du roman tant mort (vers 1185) avant d`avoir pu achever son rcit.
Telle est la fameuse nigme que depuis plus d`un sicle la critique rudite s`efforce de rsoudre et autour de laquelle se dveloppa au Moyen ge l`immense cycle du Graal. Trois types de solutions ont t jusqu`ici avancs, selon que l`on a vu dans la procession chez le Roi Pcheur une crmonie eucharistique, une initiation manque ou une scne emprunte la mythologie celtique.
Partant de l`hypothse que la lgende est issue de la tradition orale galloise, le prsent ouvrage reconstitue un mythe la fois celtique et universel dont l`histoire de Perceval serait la transposition romanesque.Tout laisse penser qu` ce mythe tait associ un rite initiatique dont l`histoire du hros a gard en partie le souvenir.
Mdiviste et celtisant, Jean-Claude Lozach`meur a enseign la langue et la littrature franaise du Moyen Age de 1970 1998 l`Universit de Rennes II.
À travers deux exemples majeurs de pèlerinages celtes : Le voyage de saint Brendan et Le conte du Graal de Chrétien de Troyes, l`auteur montre comment et pourquoi tous deux s`achèvent par l`accession du héros au graal invisible et troublant.
Les " Voyages " des saints dans une géographie inconnue d`eux sont un genre littéraire des littératures celtiques traditionnelles. Le présent propos montre que les deux oeuvres ont une ressemblance indéniable : toutes deux s`achevant par l`accession du héros au graal, invisible et troublant, avec lequel il vivra une vie d`éternel bonheur hors du temps des hommes ...
Sur une trame mythique, il montre que rencontrer le divin au cours d`un pèlerinage s`opère en ce point du temps des hommes qui coïncide avec le Temps des dieux, des anciens rituels celtiques au Christianisme.
Paul Verdier, docteur ès lettres, archèo-astronome (CNRS) est spécialiste des mythes celtes, des contes populaires et des calendriers.
La vie de Léon Briot résume presque un demi-siècle d`histoire de la Marine française. Elève sur le Borda sous la monarchie de Juillet, il devient l`un des officiers de Marine les plus brillants du Second Empire, servant sur la flottille impériale.
De ses nombreux voyages et campagnes, Léon Briot a laissé une abondante correspondance, qui constitue une source de première importance, tant par sa valeur documentaire que par ses qualités littéraires.
Ce témoignage entraîne son lecteur de Brest à Tahiti, où Léon Briot est l`adjoint du gouverneur militaire, du Mexique à l`Algérie, et enfin en Italie, où l`officier est chargé d`assurer une hypothétique évacuation du Pape, si celui-ci se trouvait menacé par les troupes de Garibaldi.
De la marine à voile à la marine à vapeur et des bateaux en bois aux navires cuirassés, Léon Briot est l`un des grands acteurs de la révolution que connaît la Royale au XIXe siècle.
Enseignant et spécialiste de l`histoire du XIXe siècle, Marc Nadaux dirige le site web www.19e.org, consacré à la période 1815-1902.
Paris, le 14 mars 1928, dans un appartement du boulevard Magenta, un informateur de la police politique italienne, Angelo Savorelli, est tué à coups de pistolet. Rapidement, l'enquête détermine que l'auteur du meurtre est un certain Alvise Pavan, réfugié antifasciste italien de la première heure. Pavan sera arrêté et condamné à la réclusion à perpétuité, il décèdera à Fresnes en 1930. À l'aide de documents inédits, et notamment des dossiers officiels français et italiens, on apprendra que Pavan était lui-même un indicateur à la solde de la police italienne, et que l'homme qu'il avait tué n'était pas celui qu'il visait... Au-delà de l'affaire criminelle, cette étude nous plonge au coeur des mécanismes complexes et contradictoires qui conduisirent un grand nombre de militants antifascistes à trahir leurs camarades. Cet ouvrage apporte une contribution précieuse à la compréhension des instruments répressifs qui constituèrent l'originalité et le coeur du régime fasciste.
Spécialiste reconnu de l'histoire italienne et des relations entre l'Italie et la France, Julien Sapori a déjà publié L'exil et la mort de Joseph Fouché, et Les troupes italiennes en France pendant la première guerre mondiale (Anovi Editions) Le préfacier, Éric Vial a été élève de l'École normale supérieure et membre de l'École française de Rome. Il a notamment étudié l'histoire de l'émigration antifasciste italienne en France dans l'entre-deux guerres. Éric Vial est professeur d'histoire contemporaine à l'Université Pierre Mendès France (Grenoble 2).
En juin 1940, alors que la France vit la pire défaite militaire de son histoire, l`armée des Alpes résiste victorieusement aux assauts des Italiens, et parvient même à contrer l`attaque à revers menée par les Allemands en direction de Grenoble.
A partir d`archives accessibles depuis peu, Max Schiavon a réalisé une étude complète et fondée sur des documents inédits. Dans cet ouvrage, adapté de sa thèse de doctorat, il présente les opérations militaires qui se sont déroulées en juin 1940 sur le front central des Alpes, dans les secteurs du Briançonnais, du Queyras et de l`Ubaye, sans oublier de préciser le contexte dans lequel cette campagne a eu lieu, ni de revenir sur les longs mois de préparation, depuis septembre 1939.
Ce récit passionnant et argumenté, enrichi par de très nombreuses illustrations, dont des photos prises par les combattants italiens au moment de la bataille, ainsi que par des documents provenant du Service historique de la Défense, s`adresse à tous.
Le lecteur y découvrira comment l`armée des Alpes, sans beaucoup de moyens, a réussi à repousser les attaques italiennes, grâce à une préparation opiniâtre et minutieuse, grâce à une combativité et un état d`esprit exceptionnels, mais aussi grâce à de judicieuses improvisations au moment des combats. Les connaisseurs, pour leur part, trouveront dans ces pages des détails insoupçonnés et une source documentaire exceptionnelle.
Max Schiavon est officier de l`Armée de terre.
Actuellement, les pratiques des enseignants, dans le domaine du français, dévoilent un enseignement très linéaire et particulièrement segmenté : en cycle 1, priorité est donnée au langage oral ; en cycle 2, c'est la lecture qui domine ; la production d'écrit finit par s'imposer en cycle 3.
Ce livre interroge cette construction rassurante, planifiée autour d'étapes successives. Une proposition nouvelle est formulée : les trois grands apprentissages que sont le " parler ", le " lire " et " l'écrire " seraient des compétences à développer conjointement, sans rupture, avec l'intention de les maintenir dans une sorte d'association. Voici le modèle systémique et développemental de l'enseignement du français.
Ce modèle enseigne la complexité de la langue française, répond à la grande diversité des élèves et tente de trouver des réponses pédagogiques face à la difficulté en lecture-écriture. Quelques outils sont proposés : l'atelier du pho-syll et la lettre muette.
Docteur en Sciences de l'Education, Thierry Marot a connu plusieurs métiers du champ de l'enseignement et de la formation.
Enseignant spécialisé durant 15 ans, il a ensuite formé de nombreux enseignants autour de l'apprentissage de la lecture écriture avant de devenir responsable de la formation CAAPSAIS à Angers. Depuis 6 ans, il occupe les fonctions de maître de conférences à l'Université catholique de l'Ouest. Coresponsable du master en Sciences de l'Education DCARP (Développement des capacités d'apprentissage et remédiations pédagogiques), il anime deux groupes de recherche : le groupe DYS sur les troubles en lecture-écriture et le groupe HELP (handicapé pour écrire, lire et parler) sur l'autisme.
Durant trois années, correspondant à la période d`un cycle d`enseignement de l`école primaire, des enseignants du 1er degré ont mis en oeuvre une nouvelle approche de l`enseignement du français. Sur chaque cycle, l`objectif consistait à développer conjointement des compétences phoniques, sémantiques et scripturales de la langue. En rupture avec les étapes du " parler d`abord " puis du " lire ensuite " et de " l`écrire enfin ", les enseignants ont montré qu`il était possible, dès le plus jeune âge, de proposer des expérimentations scripturales en cycle 1 et de revenir, en cycle 3 sur des activités de conscience phonologique.
Associés dans la recherche-action, enseignants, chefs d`établissements et chercheur nous livrent dans cet ouvrage un ensemble d`expériences pédagogiques inédites où les enseignants ont osé prendre le risque de l`innovation, développées en référence au livre de Thierry Marot, " Lecture-écriture, apprendre autrement " chez le même éditeur. Certains décrivent de manière concrète les activités menées auprès de leurs élèves, d`autres témoignant de leur action et de leur positionnement en tant que chef d`établissement ; les uns appliquant ce modèle d`enseignement auprès des élèves en difficulté d`apprentissage ou en situation de handicap, les autres livrant leurs réflexions sur cette orientation pédagogique.
Ouvrage collectif, sous la direction de Thierry Marot. Recherche coordonnée par Thierry Marot et Brigitte Ghislen.
Thierry Marot est auteur du livre " Lecture-écriture, apprendre autrement ", docteur en Sciences de l`éducation, maître de conférences à l`Université Catholique de l`Ouest à Angers, chargé de mission pour la formation à la Direction de l`enseignement catholique de Paris Brigitte Ghilen est actuellement chef d`établissement scolaire à Paris, a été formatrice et responsable de formation, responsable de la formation à la Direction diocésaine de Paris de 2003 à 2009.
Un monde s'ouvre, qu'il est temps d'investir. Un nouvel espace qu'il convient d'occuper ; un temps nouveau qu'il convient de célébrer, quitte à enterrer l'ancien grâce à maintes proclamations prophétiques. Aveuglés par le soleil du Nouveau Monde, les Européens ne voient pas que chaque jour creuse davantage les rides de leur vénérable continent et que la conquête de l'Amérique sonne le glas de l'Ancien Monde.
Le rêve s'est déployé de l'Orient vers l'Occident, avec force et vigueur, ouvrant un espace vierge sur lequel la vieille Europe cristallisait ses propres désirs, son besoin d'altérité et de croyances. L'épopée du Nouveau Monde montre bien les modes d'interaction entre histoire et imaginaire, l'Amérique au départ relevant de la légende ou du fantasme.
Ouvrage collectif sous la direction de Lauric Guillaud et Georges Bertin.
Lauric Guillaud est professeur de littérature et civilisation américaine à l'Université d'Angers, président du Centre de recherches sur les Littératures de l'Imaginaire, auteur de nombreux ouvrages, il a notamment publié en 2007, aux éditions Michel Houdiard, Le Nouveau Monde, autopsie d'un mythe.
Georges Bertin, socio-anthropologue, ancien vice recteur de l'UCO, est directeur de recherches en Sciences Sociales au CNAM des Pays de la Loire, directeur de la revue Esprit Critique et président du Cercle d'Etudes Nouvelles d'Anthropologie. Il a publié une vingtaine d'ouvrages.
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