L'Arabe du futur, une jeunesse au Moyen-Orient (1978-2011) est une série de bande dessinée en six tomes, écrite et dessinée par Riad Sattouf.
Vendue à plus de 3 millions d'exemplaires et traduite en 23 langues, elle raconte l'enfance et l'adolescence de l'auteur, fils aîné d'une mère française et d'un père syrien. L'histoire nous mène de la Libye du colonel Kadhafi à la Syrie d'Hafez Al-Assad en passant par la Bretagne, de Rennes au cap Fréhel.
Ce sixième tome couvre les années 1994-2011. C'est le dernier tome de la série.
Dans ce nouvel album, on découvre une nouvelle Esther : la lycéenne !
Pouviez-vous imaginer Esther bravant l'interdiction de ses parents pour aller en soirée ? Libre dans les rues de Paris à l'heure du déjeuner ?
Hé oui, Esther est en seconde. Les cours sont souvent en demi jauge, COVID oblige. Les garçons sont de plus en plus intrigants, certains « fument de la drogue » et d'autres même sont « dealers », c'est à dire qu'ils en revendent... Mais ils sont toujours très cons, ça c'est sûr.
Esther se pose de plus en plus de questions. Pourquoi les garçons sont-ils autant fascinés par l'attitude criminelle? Pourquoi les insultes dégradantes sont féminines? Pourquoi y a-t-il des racailles même dans les petits patelins bretons? Qui s'occupe du problème majeur que représentent les garçons pour les filles, en fait? Et puis un jour, le vaccin contre le Covid finit par arriver, mais est-il bien sûr? Ses copines en doutent... Et si tout cela n'était qu'un grand complot? Comment savoir ce qui est vrai ou pas?
Esther doit choisir ses « spécialités » pour la première. Il faut penser à son orientation, à son futur métier. Mais euh, on est vraiment obligé de travailler plus tard en fait? Et pourquoi il faut se décider maintenant? Esther grandit, elle va traverser la France seule en train, et c'est toute une odyssée, un chemin initiatique qui s'ouvre à elle, une métaphore de la vie adulte qui l'attend. Ou alors, peut-être que c'est juste une grosse galère?
C'est ça avoir 16 ans !
LA SÉRIE :
La série Les Cahiers d'Esther a été initiée par Riad Sattouf en 2015 avec une idée un peu folle : se faire le porte-voix d'une jeune fille d'aujourd'hui pour assister, année après année, à ses transformations, et montrer l'évolution de notre société à travers ses yeux.
Chaque semaine, la jeune fille anonyme qui se cache derrière Esther se confie à Riad Sattouf. Elle lui raconte son quotidien, ses états d'âme, sa vision du monde. Riad Sattouf les met ensuite en mots et en images pour composer une planche de bande dessinée, prépubliée dans L'Obs. Les planches correspondantes à une année scolaire sont réunies en albums.
Histoires d'enfants pas forcément pour les enfants, témoignage sur notre époque. Le lecteur embarque pour un voyage quelque peu agité : suivre, pendant neuf ans, les métamorphoses d'une enfant en adulte.
La série Les Cahiers d'Esther est adaptée par Riad Sattouf en dessin animé. Les trois premières saisons ont été diffusées sur Canal+ et sont disponibles sur YouTube.
Né en 1978 d'un père syrien et d'une mère bretonne, Riad Sattouf grandit d'abord à Tripoli, en Libye, où son père vient d'être nommé professeur. Issu d'un milieu pauvre, féru de politique et obsédé par le panarabisme, Abdel-Razak Sattouf élève son fils Riad dans le culte des grands dictateurs arabes, symboles de modernité et de puissance virile.
En 1984, la famille déménage en Syrie et rejoint le berceau des Sattouf, un petit village près de Homs. Malmené par ses cousins (il est blond, cela n'aide pas...), le jeune Riad découvre la rudesse de la vie paysanne traditionnelle. Son père, lui, n'a qu'une idée en tête : que son fils Riad aille à l'école syrienne et devienne un Arabe moderne et éduqué, un Arabe du futur.
L'Arabe du futur sera publié en trois volumes. Ce premier tome couvre la période 1978-1984.
Âgé de neuf ans au début de ce volume, le petit Riad devient adolescent. Une adolescence d'autant plus compliquée qu'il est tiraillé entre ses deux cultures - française et syrienne - et que ses parents ne s'entendent plus. Son père est parti seul travailler en Arabie saoudite et se tourne de plus en plus vers la religion... Sa mère est rentrée en Bretagne avec les enfants, elle ne supporte plus le virage religieux de son mari. C'est alors que la famille au complet doit retourner en Syrie...
Dans le premier tome (1978-1984), le petit Riad était ballotté, de sa naissance à ses six ans, entre la Libye de Kadhafi, la Bretagne de ses grands-parents et la Syrie de Hafez Al-Assad. Le deuxième tome (1984-1985) racontait sa première année d'école en Syrie. Le troisième tome (1985-1987) était celui de sa circoncision. Ce quatrième tome, exceptionnel par son format (288 pages) et par ce qu'il révèle (le coup d'État de son père), est le point d'orgue de la série.
Esther entre en troisième ! C'est l'année de ses 15 ans.
Elle est en couple avec Abdelkrim (c'est privé, désolé), se paie des délires de ouf avec ses meufs Éva et Léa, se prend la tête avec des redoublantes trop féminines, organise sa première grande soirée d'anniversaire (avec de l'alcool, oui de l'alcool), expérimente la cigarette et crée (enfin) son profil Instagram, qui attire immanquablement les psychopathes.
Puis tout est chamboulé par l'arrivée du coronavirus, qui était censé être une grippette... C'est le confinement. Entre ses cours en visio, son père stressé par la pénurie de masques et de gel hydroalcoolique, sa mère en télétravail et son frère complotiste fan de Didier Raoult, le quotidien d'Esther est bouleversé... Mais pleine d'optimisme, elle imagine son «?monde d'après?».
LA SÉRIE :
La série Les Cahiers d'Esther a été initiée par Riad Sattouf en 2015 avec une idée un peu folle : se faire le porte-voix d'une jeune fille d'aujourd'hui pour assister, année après année, à ses transformations, et montrer l'évolution de notre société à travers ses yeux.
Chaque semaine, la jeune fille anonyme qui se cache derrière Esther se confie à Riad Sattouf. Elle lui raconte son quotidien, ses états d'âme, sa vision du monde. Riad Sattouf les met ensuite en mots et en images pour composer une planche de bande dessinée, prépubliée dans L'Obs. Les planches correspondantes à une année scolaire sont réunies en albums.
Histoires d'enfants pas forcément pour les enfants, témoignage sur notre époque. Le lecteur embarque pour un voyage quelque peu agité : suivre, pendant neuf ans, les métamorphoses d'une enfant en adulte.
La série Les Cahiers d'Esther est adaptée par Riad Sattouf en dessin animé. Les deux premières saisons ont été diffusées sur Canal+ et sont disponibles sur YouTube.
L'Arabe du futur raconte la jeunesse de Riad Sattouf au Moyen-Orient. Dans le premier tome publié en 2014 et qui couvre la période 1978-1984, le petit Riad est ballotté, de sa naissance à ses six ans, entre la Libye, la Bretagne et la Syrie. Le deuxième tome, paru en 2015, raconte sa première année d'école en Syrie (1984-1985).
Dans ce troisième tome (1985-1987), après avoir suivi son mari en Libye puis en Syrie, la mère de Riad ne supporte plus la vie au village de Ter Maaleh. Elle veut rentrer en France. L'enfant voit son père déchiré entre les aspirations de sa femme et le poids des traditions familiales...
Le premier tome de la série Les Cahiers d'Esther !
Qui sont Tal et Kendji Girac ? Qu'est ce que les têtes brûlées ?
Quels sont les critères de beauté que doivent avoir les garçons et les filles pour être populaires ? Comment fait-on quand on a des copines plus riches que soi ? Qu'est-ce que le petit pont massacreur ?
Comment les attentats du 7 janvier ont-ils été vécus dans la classe d'Esther ? Comment faire quand on a peur d'avoir des gros seins ?
Ce premier tome nous plonge dans le quotidien d'une fille de 10 ans qui nous parle de son école, ses amis, sa famille, ses idoles.
LA SÉRIE La série Les Cahiers d'Esther a été initiée par Riad Sattouf en 2015 avec une idée un peu folle : se faire le porte-voix d'une jeune fille d'aujourd'hui pour assister, année après année, à ses transformations, et montrer l'évolution de notre société à travers ses yeux.
Chaque semaine, la jeune fille anonyme qui se cache derrière Esther se confie à Riad Sattouf. Elle lui raconte son quotidien, ses états d'âme, sa vision du monde. Riad Sattouf les met ensuite en mots et en images pour composer une planche de bande dessinée, prépubliée dans L'Obs. Les planches correspondantes à une année scolaire sont réunies en albums.
Histoires d'enfants pas forcément pour les enfants, témoignage sur notre époque. Le lecteur embarque pour un voyage quelque peu agité : suivre, pendant neuf ans, les métamorphoses d'une enfant en adulte.
Les trois premiers albums ont été adaptés en série animée sur Canal +.
À voir et à revoir sur MyCanal et la chaîne YouTube des Cahiers d'Esther.
Riad Sattouf continue de croquer l'adolescence comme nul autre. ELLE Un magnifique ethnographe de la vie ordinaire. Libération Le nouveau Petit Nicolas ! Europe 1
Le cinquième tome du succès mondial L'Arabe du futur couvre les années 1992-1994.
Riad Sattouf y raconte son adolescence.
Ça y est, Esther est ado !
Son appareil dentaire ; #BalanceTonPorc ; ses rêves barrés ; Folla la folle , Ben, son petit ami secret ; xxxTentacion ; ses copines ; sa famille... Dans ce quatrième tome Esther a 13 ans, est en cinquième et entre dans l'adolescence.
LA SÉRIE La série Les Cahiers d'Esther a été? initiée par Riad Sattouf en 2015 avec une idée un peu folle : se faire le porte-voix d'une jeune fille d'aujourd'hui pour assister, année après année, à ses transformations, et montrer l'évolution de notre société? à travers ses yeux.
Chaque semaine, la jeune fille anonyme qui se cache derrière Esther se confie à Riad Sattouf. Elle lui raconte son quotidien, ses états d'âme, sa vision du monde. Riad Sattouf les met ensuite en mots et en images pour composer une planche de bande dessinée, prépubliée dans L'Obs.
Les planches correspondantes à une année scolaire sont réunies en albums.
Histoires d'enfants pas forcément pour les enfants, témoignage sur notre époque : le lecteur suit, pendant neuf ans, les métamorphoses d'une enfant en adulte.
En France, les trois premiers albums ont été adaptés en série animée sur Canal + À voir et à revoir sur MyCanal et la chaîne You Tube des Cahiers d'Esther.
Riad Sattouf continue de croquer l'adolescence comme nul autre. ELLE Un magnifique ethnographe de la vie ordinaire. Libération Le nouveau Petit Nicolas ! Europe 1 Prix Max und Moritz 2018, prix de bande dessinée le plus ancien et le plus prestigieux du monde germanophone.
Dans ce cinquième tome, Esther a 14 ans. Elle apprend à danser le floss, commence à s'intéresser à la politique (juste un peu), s'entraîne à dire je m'en balek en espagnol grâce à Nacho son correspondant, a un petit ami nommé Abdelkrim et, évidemment, écoute Angèle.
LA SÉRIE La série Les Cahiers d'Esther a été initiée par Riad Sattouf en 2015 avec une idée un peu folle : se faire le porte-voix d'une jeune fille d'aujourd'hui pour assister, année après année, à ses transformations, et montrer l'évolution de notre société à travers ses yeux.
Chaque semaine, la jeune fille anonyme qui se cache derrière Esther se confie à Riad Sattouf. Elle lui raconte son quotidien, ses états d'âme, sa vision du monde. Riad Sattouf les met ensuite en mots et en images pour composer une planche de bande dessinée, prépubliée dans L'Obs. Les planches correspondantes à une année scolaire sont réunies en albums.
Histoires d'enfants pas forcément pour les enfants, témoignage sur notre époque. Le lecteur embarque pour un voyage quelque peu agité : suivre, pendant neuf ans, les métamorphoses d'une enfant en adulte.
En France, les trois premiers albums ont été adaptés en série animée sur Canal +. À voir et à revoir sur MyCanal et la chaîne YouTube des Cahiers d'Esther.
Riad Sattouf continue de croquer l'adolescence comme nul autre. ELLE Un magnifique ethnographe de la vie ordinaire. Libération Le nouveau Petit Nicolas ! Europe 1
Dans ce troisième tome des Cahiers d'Esther, de Riad Sattouf, Esther entre en sixième !
L'élection présidentielle, son premier téléphone portable, Manuela son hamster, l'arrivée de l'acné, son frère complotiste, son père mélenchoniste, sa mamy lepéniste, le président Macron l'Illuminati ou son amour pour la galette saucisson-abricot... Esther grandit, c'est l'année de ses 12 ans !
LA SÉRIE La série Les Cahiers d'Esther a été initiée par Riad Sattouf en 2015 avec une idée un peu folle : se faire le porte-voix d'une jeune fille d'aujourd'hui pour assister, année après année, à ses transformations, et montrer l'évolution de notre société à travers ses yeux. Chaque semaine, la jeune fille anonyme qui se cache derrière Esther se confie à Riad Sattouf. Elle lui raconte son quotidien, ses états d'âme, sa vision du monde. Riad Sattouf les met ensuite en mots et en images pour composer une planche de bande dessinée, prépubliée dans L'Obs. Les planches correspondantes à une année scolaire sont réunies en albums.
Histoires d'enfants pas forcément pour les enfants, témoignage sur notre époque. Le lecteur embarque pour un voyage quelque peu agité : suivre, pendant neuf ans, les métamorphoses d'une enfant en adulte.
La série Les Cahiers d'Esther est adaptée par Riad Sattouf en dessin animé. La première saison a été diffusée sur Canal+ et est disponible sur YouTube.
Riad Sattouf continue de croquer l'adolescence comme nul autre. ELLE Un magnifique ethnographe de la vie ordinaire. Libération Le nouveau Petit Nicolas ! Europe 1 Prix Max und Moritz 2018. Prix de bande dessinée le plus ancien et le plus prestigieux du monde germanophone.
Dans ce troisième tome des Cahiers d'Esther, de Riad Sattouf, Esther entre en sixième !
L'élection présidentielle, son premier téléphone portable, Manuela son hamster, l'arrivée de l'acné, son frère complotiste, son père mélenchoniste, sa mamy lepéniste, le président Macron l'Illuminati ou son amour pour la galette saucisson-abricot... Esther grandit, c'est l'année de ses 12 ans !
LA SÉRIE La série Les Cahiers d'Esther a été initiée par Riad Sattouf en 2015 avec une idée un peu folle : se faire le porte-voix d'une jeune fille d'aujourd'hui pour assister, année après année, à ses transformations, et montrer l'évolution de notre société à travers ses yeux. Chaque semaine, la jeune fille anonyme qui se cache derrière Esther se confie à Riad Sattouf. Elle lui raconte son quotidien, ses états d'âme, sa vision du monde. Riad Sattouf les met ensuite en mots et en images pour composer une planche de bande dessinée, prépubliée dans L'Obs. Les planches correspondantes à une année scolaire sont réunies en albums.
Histoires d'enfants pas forcément pour les enfants, témoignage sur notre époque. Le lecteur embarque pour un voyage quelque peu agité : suivre, pendant neuf ans, les métamorphoses d'une enfant en adulte.
La série Les Cahiers d'Esther est adaptée par Riad Sattouf en dessin animé. La première saison a été diffusée sur Canal+ et est disponible sur YouTube.
Riad Sattouf continue de croquer l'adolescence comme nul autre. ELLE Un magnifique ethnographe de la vie ordinaire. Libération Le nouveau Petit Nicolas ! Europe 1
Comment faire de notre passé une force d'avenir ?
Enfance, éducation, souvenirs heureux ou traumatiques : notre passé ne passe pas. Il est toujours présent.
Il nous appartient alors d'établir une relation apaisée et féconde avec notre mémoire. Celle-ci n'est pas, comme on le pense souvent, un stock de données. Les neurosciences nous apprennent, au contraire, que la mémoire est dynamique, mouvante. Nos souvenirs ne sont pas figés, ils s'apparentent à une partition à interpréter.
Notre rapport au passé doit être repensé. En convoquant sciences cognitives, nouvelles thérapies, sagesses antiques et classiques de la philosophie, de la littérature ou du cinéma, Charles Pépin nous montre que nous pouvons entretenir un rapport libre, créatif, avec notre héritage.
Notre bonheur dépend de notre capacité à bien vivre avec notre passé. Cet essai lumineux nous donne les clés pour y parvenir.
Et si nous changions de regard sur l'échec ?
En France, échouer est mal perçu. Nous y voyons une faiblesse, une faute, et non un gage d'audace et d'expérience.
Pourtant, les succès viennent rarement sans accroc. Charles de Gaulle, Rafael Nadal, Steve Jobs, Thomas Edison, J.K. Rowling ou Barbara ont tous essuyé des revers cuisants avant de s'accomplir.
Relisant leurs parcours et de nombreux autres à la lumière de Marc-Aurèle, Saint Paul, Nietzsche, Freud, Bachelard ou Sartre, cet essai nous apprend à réussir nos échecs. Il nous montre comment chaque épreuve, parce qu'elle nous confronte au réel ou à notre désir profond, peut nous rendre plus lucide, plus combatif, plus vivant.
Un petit traité de sagesse qui nous met sur la voie d'une authentique réussite.
D'ou` vient la confiance en soi ? Comment fonctionne-t-elle ? Qu'est-ce qui la renforce ? L'affaiblit ? Pourquoi certaines personnes sont-elles plus confiantes que d'autres ? Est-ce une question de tempe´rament ? Le fruit d'un travail sur soi ? Un regard sur le monde ? Quelle relation la confiance en soi entretient-elle avec la confiance en autrui, avec la confiance en la vie me^me ?
En puisant dans les grands textes de la philosophie et des sagesses anciennes, dans les travaux des psychanalyses et des psychologues, mais aussi dans l'expe´rience de grands sportifs, d'artistes ou d'anonymes, Charles Pe´pin e´claire le myste`re de la confiance en soi.
C'est l'histoire de la guerre secrète menée contre nos démocraties.
C'est l'histoire d'élites corrompues qui se sont vendues à des puissances étrangères hostiles à nos principes et à nos intérêts.
C'est l'histoire de la grande confrontation avec la Russie de Vladimir Poutine que nos dirigeants n'ont pas voulu voir venir mais à laquelle nous ne pouvons plus échapper.
Je n'invoquerai pas dans ces pages la morale ou les grands principes, mais la sécurité et la souveraineté. Je n'appellerai pas à l'idéalisme, mais au réalisme. Oui, au réalisme.
La guerre qui ébranle l'Europe n'a pas commencé le 24 février 2022 et ne se limite pas aux frontières de l'Ukraine. Elle dure depuis des années et, dans sa forme hybride, touche le coeur même de nos cités.
Cette guerre nous vise, nous n'avons pas le droit de la perdre. Il est temps de le comprendre et de l'assumer.
Roman de la rupture amoureuse, cahier du pays natal, T out ce qui manque fait le point sur tout ce qui compte. À la manière d'un John Fante d'Intercités, Florent Oiseau ajoute à sa plume une pointe de mélancolie dont le sarcasme flegmatique émeut autant qu'il réjouit.
Le projet m'apparaissait évident, j'utiliserais le village pour tisser un décor, raconter une histoire en apparence inoffensive mais avec, cette fois, un but bien précis : dire entre les lignes tout ce que j'avais cru malin de taire. Ana, tu n'es pas juste une infirmière ; Ana, tu n'es pas une colocataire ; Ana, tu n'es pas une habitude, t'aimer est ma première certitude, l'avoir mal fait est la deuxième, vouloir écrire un livre pour inverser le cours de notre histoire est la dernière.
Voila` la proposition d'Alexandre Lacroix, qui explore ici la sexualite´ d'aujourd'hui, telle qu'elle se pratique a` notre e´poque ou` la pornographie est massivement diffuse´e et ou` le plaisir se consomme comme le reste.
L'auteur proce`de par courts chapitres, portant chacun sur une facette ou un moment de la relation sexuelle : pre´liminaires, rythme, changements de position, conversations, domination, orgasme... Alexandre Lacroix n'e´lude aucun sujet, mais les traite tous en philosophe, prenant soin d'e´clairer ce qui nous de´termine et nous entrave pour nous mettre sur la voie d'un acte amoureux authentiquement accompli.
L'identite´, la sexualite´, l'amour et la parentalite´ se vivraient sans contrainte ni injonction. La re´ponse aux crimes serait la re´paration et non l'exclusion. L'attention au soin changerait notre relation au travail. L'e´cofe´minisme nous ferait entrer dans une relation non pre´datrice a` la nature.
Les the´oriciennes fe´ministes ont de´veloppe´, depuis des sie`cles, suffisamment d'outils pour modifier en profondeur chaque pan de la socie´te´, au-dela` des relations femmes-hommes. Appliquer un programme fe´ministe a` la socie´te´, c'est rede´finir le sens d'aimer, d'e´duquer, de juger, de produire, de vivre me^me. Dans cet essai, qui entrecroise vulgarisation des pense´es fe´ministes et re´cit intime, je vous propose des solutions pour re´pondre aux urgences de l'e´poque et ba^tir un futur de´sirable. La bonne nouvelle, c'est que ce futur est de´ja` la`.
L.B.
Les Dragons est l'histoire d'un coup de foudre entre adolescents plus normaux qu'il n'y paraît. Un cri d'amour pour ces enfants que notre société cache, mais qui disent tant de nous.
Jérôme a quinze ans. Il est en colère contre ses parents qui sentent le vieux. Contre le monde qui le rejette. Contre les monstres qui l'empêchent de dormir. Contre lui surtout. Sur décision de justice, il est interné dans un centre de soins pour adolescents.
Là, il rencontre les dragons, ces enfants détruits par leur famille, l'école ou l'époque. Parmi eux, il y a Colette. Crâne rasé, bras lacérés, noir sur les yeux.
Elle veut mourir. Il veut l'embrasser. L'emmener loin d'ici.
Roman d'alpinisme urbain, Vers les hauteurs raconte, avec tendresse et humour, le désir de se hisser au-dessus des contingences.
Il existe deux Paris, celui des rues agitées, et celui des toits déserts.
En bas, règne l'effervescence inquiète des grandes villes surpeuplées ; en haut, s'ouvre un espace de liberté sereine et de douce exaltation. Sur le bitume, s'imposent les banquiers inflexibles et les autorités zélées ; sur les toits, s'élève la poésie des sommets.
Accompagné de Vincent, un écrivain voyageur qui l'a initié à l'alpinisme, Ludovic prend gou^t à l'ascension des fac¸ades. La nuit venue, il s'élance vers les hauteurs et y trouve un refuge aux soucis de la vie ordinaire. Il y découvre aussi un Saint-Germain-des-Prés inchangé, où vibrent la littérature, la liberté et l'amitié.
Est-ce la vie qui cre´e le hasard, ou l'inverse ?
Parce que son voisin, comme le fruit d'un arbre, est tombe´ raide mort a` l'arre^t Popincourt, Pierre se retrouve a` errer sur la ligne du bus 69. « Fanto^me urbain », comme il se de´finit lui-me^me, c'est un type plus tre`s jeune et pas encore tre`s vieux qui cherche des re´ponses dans de grands verres de lait glace´.
De laverie automatique en comptoir de bar kabyle, la liberte´ guide ses pas. Fumer des cigarettes avec les tapins de la rue Blondel, monter une mayonnaise pour une ce´le`bre actrice sur le retour, appeler sa lle Trieste et se rappeler Venise... tout fait aventure quand on regarde bien et qu'on ne regrette rien.
Ne pas faire grand-chose : voila` l'extraordinaire.
De l'Institut Pasteur à l'Himalaya auprès des maîtres spirituels, les Carnets de Matthieu Ricard racontent une vie de moine errant, sans attache matérielle ou géographique, toujours en chemin vers la liberté intérieure et le bien d'autrui. Matthieu Ricard est né en 1967, à l'âge de 21 ans, à Darjeeling, en Inde. Son père spirituel est Kangyour Rinpoché, un grand maître tibétain qui l'émerveille par son extraordinaire qualité d'être.
Cinq ans plus tard, alors chercheur en génétique à l'institut Pasteur, promis à un bel avenir, Matthieu Ricard abandonne tout pour vivre dans l'Himalaya. Un choix décisif dont il se félicite chaque jour depuis cinquante ans. Sa première vie, partagée entre la ville et la campagne, avait fait de lui un jeune homme aimant la nature et la musique classique, curieux de spiritualité et de percer les mystères de la biologie moléculaire.
Sa deuxième vie le conduit sur le chemin de l'Eveil, dans les pas de ses maîtres, exemples de cohérence entre leurs paroles et leurs actes. Il partage ainsi pendant douze ans le quotidien de Dilgo Khyentsé Rinpoché, maître admiré du Dalai ? -lama, source inépuisable d'inspiration. Pendant trois décennies, la vie à la fois simple et extraordinaire de Matthieu Ricard alterne retraites méditatives dans des lieux les plus inaccessibles et voyages fascinants au Bhoutan, au Népal et au Tibet.
Puis, en 1997, Le Moine et le Philosophe, coécrit avec son père, le philosophe Jean-Franc ? ois Revel, paraît. Son succès international inattendu plonge le paisible moine dans un maelstrom d'interviews et de conférences à travers le monde. De livre en livre, il met alors son travail d'auteur et ses talents de photographe au service de son message d'amour altruiste. Ses Carnets racontent une vie de moine errant, sans attache matérielle ou géographique, toujours en chemin vers la liberté intérieure et le bien d'autrui.
Matthieu Ricard reverse l'intégralité de ses revenus - droits d'auteur de tous ses livres, photographies et conférences - à l'association humanitaire Karuna-Shechen.
Incendies, tempe^tes, canicules : l'e´te´ 2022 a permis a` chacun de prendre conscience que nous vivons au coeur d'une nature transforme´e par l'activite´ humaine, une nature blesse´e.
Il est donc urgent de ne plus la fantasmer. La vision d'une nature faite de grands espaces et de fore^ts primaires ou` se croisent des animaux sauvages est devenue obsole`te. La pollution, la perte de la biodiversite´ et le re´chauffement climatique ont impacte´ tous les e´cosyste`mes. A` l'e`re de l'Anthropoce`ne, en dehors de quelques re´serves naturelles, il n'existe plus de nature vierge. Bien des paysages de notre enfance ont d'ailleurs disparu.
Cet essai ose affronter les questions qui de´rangent, et qu'il n'est plus possible d'esquiver : a` l'heure du re´chauffement climatique, quels liens sensoriels et e´motionnels pouvons-nous tisser avec notre environnement? Quel type de plaisir et d'e´merveillement pouvons-nous encore y trouver? Pourra-t-on ressusciter les paysages disparus?
En nous faisant voyager de la mer Baltique au lac Titicaca, en passant par les collines de Bourgogne, Tai¨wan ou la passe de Tiputa, Alexandre Lacroix nous ouvre les yeux sur la nature que nous habitons de´sormais. Une lucidite´ d'autant plus importante qu'elle ne conduit ni a` la tristesse, ni a` l'abattement, mais a` l'engagement.