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Artchipel
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Image floue - partition pour flute, guitare, violoncelle et accordeon
Dachez Christian
- Artchipel
- 1 Juin 2012
- 9790560250724
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6 poemes de rainer maria rilke - partition pour pour 4 voix de femmes a cappella
Philippe Mazé
- Artchipel
- 30 Septembre 2017
- 9790560253862
Il peut toujours paraître iconoclaste, voire inconvenant, de mettre certains auteurs, certains poèmes en musique. Beaucoup d'écrits, en effet, se suffisent à eux-mêmes comme des paysages qu'il serait vain de peindre tant l'harmonie est là, ne demandant qu'à être admirée. Mais la tentation était trop forte pour moi d'écrire de la musique sur quelques poèmes de Rilke extraits de son recueil Vergers suite à la commande de l'excellent ensemble vocal féminin Les Heures Vokalensemble et de mon amie et ancienne étudiante Ève-Marie Daoulas-Mamy.C'est vers la fin de sa vie que Rainer Maria Rilke rédige des poèmes en français, langue qu'il possède parfaitement, délaissant l'allemand sa langue natale. Vergers, mot qu'il affectionne particulièrement, est une ode à la nature, à un Valais lumineux dans lequel il a vécu les cinq dernières années de sa vie, une ode aux petits détails du quotidien. Tous les poèmes du recueil me touchent. Infiniment. Mais pour les besoins de la cause je me suis cantonné à mettre en musique 6 poèmes. Comme à regret.Puisse ce modeste travail attirer l'attention des auditeurs sur l'oeuvre de Rilke, auteur à la sensibilité extrême et contagieuse...Philippe Mazé
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Tous les voeux, engagements, serments, anathèmes dont nous avons fait le voeu (et prononcés sur « nous-mêmes » par ce voeu) ; toute privation ou renonciation que, par simple parole, ou par serment nous nous imposerions depuis ce Kippour-ci jusqu'au prochain (puissent-ils nous être favorable) ; nous les renions d'avance : qu'ils soient déclarés invalides, annulés, dissous, nuls et non avenus. Qu'ils n'aient ni force ni valeur. Que nos voeux ne soient pas regardés comme des voeux, ni nos serments comme des serments.C'est en substance le sens de la prière juive Kol Nidré qui m'a parlé au premier chef. À la demande de Bruno Fraitag, j'ai écrit ce « mouvement de quatuor » en m'inspirant de ce sens. Mais j'ai aussi choisi de m'inspirer des courbes des mélismes vocaux pour les traiter musicalement, les superposer, les faire se rencontrer verticalement.C'est un appel à prière avant l'apaisement, l'espérance en une force puissante et solide.La pièce fut créée le 21 mai 2017, en la synagogue Copernic par le quatuor Copernic (Yaïr Benaïm, Guillaume Latour, Téodor Comane, Louise de Ricaud).
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Sur des poèmes de Federico Garcia-LorcaÉcrire, c'est projeter des éclats de couleurs indifférenciés dans un espace contrôlé où se surajoute l'atemporel ; l'accordéon, personnage central, souligne l'oeuvre de ses réminiscences qui m'ont donné l'idée d'« Aquarelles ».Il s'agit de quatre tableaux où la notion de rythme « hispanisant » est omniprésente.
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Mireille (partition pour voix et piano) - opera en 5 actes (version conforme a l originale de 1864)
Charles Gounod
- Artchipel
- 1 Décembre 2009
- 9790560250540
En coédition avec les éditions Mario Bois, cette nouvelle édition du piano-chant de Mireille est conforme à la version originale de 1864, entièrement de la main de Gounod.
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Microchromies . recueil de 12 pièces pour piano vol. 1
Epaminondas Chiriaco
- Artchipel
- 2 Janvier 2004
- 9790560250014
Un recueil de 12 pièces pour piano s'adressant à des élèves de fin 1er cycle et de 2e cycle. Ils y découvriront toute une palette de couleurs à la fois familières et originales.Les professeurs, en les guidant lors de l'apprentissage de ces « Microchromies », enrichiront leur répertoire pédagogique d'un nouveau compositeur contemporain.
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Les Bagatelles op. 126 de Beethoven sont les dernières oeuvres que Beethoven a composées pour le piano. La brièveté de chacune d'entre elles n'a d'égale que leur caractère d'esquisses visionnaires dont la modernité et l'abstraction résonnent au fil de la partition. Elles annoncent tout autant Brahms que Bartók jusqu'à Webern et même le Boulez des Notations.Aurélien Dumont a imaginé ces « autres pages » très originales et fascinantes comme des continuités de chacune des Bagatelles de Beethoven que l'on intercale telles des objets musicaux issus du matériau beethovénien en transmutation et en étroite relation avec ce dernier.On pourrait utiliser le terme de fantasme subconscient, même dans le mode de jeu qui fait apparaître tour à tour des sons bloqués par la patafix dans l'aigu et le grave, le jeu sans enfoncer totalement la touche qui fait entendre furtivement et de manière aléatoire quelques bribes du tissu beethovénien, enfin l'utilisation d'un archet électronique, EBow, qui produit des sons inouïs émergeant et disparaissant du piano comme par magie.
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Chemins d amis - partition pour clarinette, alto, piano et choeur d enfants
Benoît Menut
- Artchipel
- 15 Septembre 2016
- 9790560252766
Une proposition de Benoît Menut dans le cadre de sa résidence à l'Orchestre symphonique de Bretagne, d'Anne Berry musicienne intervenante du Conservatoire à rayonnement régional de Rennes et de Gaël Giguelay, musicien intervenant au CMAD de Quimper.Avec la classe de CE1 de l'école Kerjestin de Quimper : Amir, Victor, Beyzanur, William, Ahmed, Ibrahima, Elife, Saïd, Izabella, Laura, Buse, Aïdima, Ay-Tekin,Thami, Kayna, Eren, Muhammed Ali, Gülsüm, Mattéo, Deni, Mélissa, Yessine, Adam, Meryam, Kevser et Wassim.Leur enseignante : Florence Lux.La classe de CE1 de l'école Pascal Lafaye de Rennes : Yusuf, Murat, Arthur, Amel, Mattis, Anfal, Ronan, Yousra, Noémie, Tylan, Inaya, Illian, Myriam, Lise, Lilou, Lino, Léna, Zeynep, Ornella, Amy, Marc-Daniel et Amel.Leur enseignante : Béatrice Rouxel, avec la précieuse collaboration de Véronic Piazza, conseillère artistique et culturelle et de Catherine Maunet, enseignante à la retraite.Remerciements au Conservatoire à rayonnement régional de Rennes, CMAD de Quimper, l'Orchestre symphonique de Bretagne, Très Tôt Théâtre, Cyrile Robert (altiste de l'O.S.B.) et Christine Fourrier (clarinette de l'O.S.B.).Ce projet est soutenu par la SACEM, la DRAC Bretagne, la ville de Rennes et est mené en partenariat avec la Direction des Services Départementaux de l'Education Nationale (DSDEN).
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Revanche - partition pour soprano a cappella
Dubois Lancelot
- Artchipel
- 15 Septembre 2016
- 9790560252681
Skall det icke lyckas mig att stortatornet uti verklighetens stad,vill jag sjunga stjärnorna från himlensåsom ännu ingen gjort.Jag skall sjunga att min längtan stannar,hon som ännu aldrig hållit rast,att hon skjuter lyran bort ifrån sigsom om vore sångens uppgift lost.Edith SodergranSi je ne devais pas parvenir à abattrela grande tour de la ville du réel,je chanterais pour les étoiles du cielcomme personne encore ne l'a réussi.Je chanterai jusqu'à l'arrêt de mon désir,lui qui n'a encore jamais fait de pause,alors je repousserai ma lyrecomme lorsque la chanson est finie.
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9 fables de la fontaine - partition pour pour voix et piano
Philippe Mazé
- Artchipel
- 13 Septembre 2016
- 9790560252643
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S.t.e.e.l i - partition pour clarinette basse et piano prepare
Schoeller Philippe
- Artchipel
- 15 Septembre 2016
- 9790560252711
Steel.Acier.Acier : alliage, mariage, symbole profond : celui de la transmutation d'un corps pur, le fer, en une matière infiniment ouverte à l'invention.Acier : les métaux m'ont toujours fascinés, car ils sont la mémoire du feu sous l'exercice de l'intelligence des mains de l'homme.Musique.Acier : présence du feu, son souffle, sa dynamique, son échelle de transformation du solide au liquide, jusqu'à l'évaporation de la matière soumises aux températures extrêmes. La note comme un événement, qu'il soit structure, geste, théâtre, mystère : sa naissance, sa vie, sa résonance, son déclin, son silence résultant.Acier : une histoire du feu.Acier : symbole du temps mouvant comme l'oscillation subtile ou violente d'une flamme. Incendier le temps. Refroidir le temps.Glacial et brûlant.Acier : métal transformé pour ouvrir l'écoute au monde halluciné des corps sonores vibrants tels des corps cristallins parcourus d'ondes, de flux d'énergies organiques : cloches, cordes métalliques du piano, cordes du quatuor, gongs, tam-tam, cymbale, vibraphone, bols tibétains, triangle, etc.Acier : le souffle fantasque et instable de la clarinette basse traversant le souffle des textures enflammées.Acier : le feu égal le souffle.Acier : symbole de la recherche d'une résistance, d'une fiabilité, d'un pouvoir de transformation du matériau, de sa capacité à générer des formes.Acier : ses vagues d'étincelles, ses angles tranchants, ses courbes d'extrêmes soyeuses textures, matières lissées, sablées, vitrifiées, ayant subies un polissage d'impacts innombrables d'atomes-notes, comme de fluctuantes et organiques effluves résonnantes.Acier : flamme et cristal.Acier : un chant.Acier.Steel : un parcours, en cinq volets, d'une poétique du feu.Philippe Schoeller
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S.t.e.e.l. ii - partition pour clarinette basse, piano (prepare), alto et violoncelle
Schoeller Philippe
- Artchipel
- 15 Septembre 2016
- 9790560252728
Steel.Acier.Acier : alliage, mariage, symbole profond : celui de la transmutation d'un corps pur, le fer, en une matière infiniment ouverte à l'invention.Acier : les métaux m'ont toujours fascinés, car ils sont la mémoire du feu sous l'exercice de l'intelligence des mains de l'homme.Musique.Acier : présence du feu, son souffle, sa dynamique, son échelle de transformation du solide au liquide, jusqu'à l'évaporation de la matière soumises aux températures extrêmes. La note comme un événement, qu'il soit structure, geste, théâtre, mystère : sa naissance, sa vie, sa résonance, son déclin, son silence résultant.Acier : une histoire du feu.Acier : symbole du temps mouvant comme l'oscillation subtile ou violente d'une flamme. Incendier le temps. Refroidir le temps.Glacial et brûlant.Acier : métal transformé pour ouvrir l'écoute au monde halluciné des corps sonores vibrants tels des corps cristallins parcourus d'ondes, de flux d'énergies organiques : cloches, cordes métalliques du piano, cordes du quatuor, gongs, tam-tam, cymbale, vibraphone, bols tibétains, triangle, etc.Acier : le souffle fantasque et instable de la clarinette basse traversant le souffle des textures enflammées.Acier : le feu égal le souffle.Acier : symbole de la recherche d'une résistance, d'une fiabilité, d'un pouvoir de transformation du matériau, de sa capacité à générer des formes.Acier : ses vagues d'étincelles, ses angles tranchants, ses courbes d'extrêmes soyeuses textures, matières lissées, sablées, vitrifiées, ayant subies un polissage d'impacts innombrables d'atomes-notes, comme de fluctuantes et organiques effluves résonnantes.Acier : flamme et cristal.Acier : un chant.Acier.Steel : un parcours, en cinq volets, d'une poétique du feu.Philippe Schoeller
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Visions de nefertiti i - musique de chambres
Schoeller Philippe
- Artchipel
- 15 Septembre 2016
- 9790560252650
Courts-circuits.Apparitions.Variations infinies des vitesses oscillantes sur une myriade de plans, de lignes, de textures, de perspectives.Ainsi, toujours, émergeant à l'aurore, de cette action mystérieuse que l'on nomme « rêve », ces territoires oniriques où la perception voyage vivement, où l'énergie se diffracte au prisme de l'esprit du rêveur.Visions.La reine Nefertiti, je ne sais pourquoi ni comment, me parla, une nuit.Voilà tout.Sa folie m'enchanta.Ici ; une transcription.Ce cycle de musique de « chambres » s'essaye à traduire ces visions oniriques.Philippe Schoeller
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Le pavillon d or i - partition pour koto et quatuor a cordes
Philippe Chamouard
- Artchipel
- 1 Juin 2012
- 9790560250885
La musique traditionnelle japonaise, la poésie et la peinture, celles d'Hokusai et d'Hiroshige spécialement m'ont toujours attiré. En 2007, j'ai écrit un cycle de mélodies à partir de textes de Tankas, poèmes très courts proches des Haïkus, plus célèbres.La lecture du Pavillon d'or de Yukio Mishima m'incita à écrire pour le koto. Voulant établir un pont entre l'instrumentarium de l'Orient et celui de l'Occident, je l'associai aux instruments à cordes frottées. Par ailleurs, je voulais réunir le pentatonisme utilisé dans la musique japonaise ancienne et l'échelle des douze sons de la gamme occidentale. Cette relation, dans un premier temps, me posa difficulté. L'écriture du koto avec ses enchaînements mélodiques qui remonte à une période ancienne, VIe siècle, se suffit à elle-même. Curieusement, c'est au cours de la composition, en novembre 2010, que les deux échelles finirent par se fondre naturellement.Construit en 1397, le Pavillon d'or a été la résidence du shogun Ashikaga Yoshimitsu avant de devenir un temple zen après la mort du shogun en 1408. Le nom japonais est Kinkakuji du fait que les 1er et 2e étages sont entièrement recouverts de feuilles d'or.Dans le roman de Yukio Mishima, deux extraits, en raison des effets de lumière évoqués, retinrent mon attention :« Bien que Kyoto elle-même soit à l'opposé, c'est le Pavillon d'or que, dans l'échancrure des montagnes, je voyais surgir du soleil levant et s'élancer haut dans le ciel ».Le soir, « le temple éblouissant allait s'éteignant. Par degrés l'ombre mangeait les balustrades ; la forêt de colonnes perdait peu à peu sa clarté. La lumière déserta l'eau de l'étang dont les reflets, sous les auvents, s'éteignirent. Bientôt chaque détail se trouva replongé dans une ténèbre d'encre. Seule demeura la silhouette imprécise, uniformément noire, du Pavillon d'or... ».J'ai réalisé trois versions :1-pour koto et orchestre à cordes (version originelle)2-pour koto et quatuor à cordes3- pour koto et orchestrePhilippe Chamouard
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Les pas meles - partition pour clarinette et piano
François Meimoun
- Artchipel
- 1 Juin 2012
- 9790560250854
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J'étais enfant. Je me rappelle. J'étais seul. J'ai gravé sur l'établi de mon grand-père mon nom dans la sciure. Je voulais déjà exister au-delà des travers des hommes. J'ai entendu une musique qui ne m'a plus quitté depuis. J'en suis heureux.L'alto est dépositaire d'un langage venu d'outre-temps. Telle est l'impression des couleurs que j'entends quand vibre l'instrument. Ligeti parle d'odeur de terre pour la quatrième corde ; personnellement, elle me parle d'abîme et de fonds abyssaux. L'extrême beauté de son jeu tout en velours ne cesse de me séduire. Pour cette raison, et après mon concerto ainsi que mes pièces avec alto, je récidive dans ma tentative d'écoute intérieure où j'essaie de l'entrainer très loin, très loin, dans un monde perdu de silence.Note à l'intention de l'interprète :I. Comme une litanie est un continuum balayant tout le spectre sonore de l'instrument où le jeu irrégulier des doubles-croches ainsi que les glissandi sporadiques du départ sont autant d'aspérités dans un discours fluide et informe, répétitif et plaintif.II. Solennel : il s'agit de sept couleurs harmoniques qui reviennent par rémanence liées entre elles par un phénomène de « tropes » en excroissance. Conçu sous forme de choral, il doit être interprété avec gravité et émotion.III. La Tirade qui fait le pendant de Litanie est ce flot irrégulier d'un discours abrupt et tellurique - la sourdine donne cette couleur opaque -, cette surabondance de mots, d'images informelles sous forme de poème qu'exprime l'alto par le caractère rauque et rougeoyant qui lui est propre. À déclamer sans faille.IV. Antienne, fondée sur quatre notes, m'atteint au plus profond de moi... l'enfance... ces mots ressassés et repris en choeur... une église... j'ai toujours gardé cette sensibilité judéo-chrétienne issue de ma famille.Inexorablement, les quarts de ton sonnent comme ces réminiscences de voix non abouties que l'on entend parfois dans un choral, autant d'oraisons qui semblent provenir d'outre-temps, une sorte de flétrissure.Par son caractère incantatoire, donner toute sa dimension.Christian Dachez
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Premiere sonate pour piano - partition pour piano
François Meimoun
- Artchipel
- 1 Juin 2012
- 9790560250748
User aujourd'hui du terme de sonate pour qualifier une oeuvre instrumentale n'informe guère ni sur la forme, ni sur la grammaire choisies. L'a-t-il jamais permis ? Ou est-ce une vision téléologique et circonscrite que de penser que ce terme ait pu renvoyer, par le passé, à une forme largement prédéterminée ?Toujours est-il que les musiciens, depuis des siècles, composent des sonates et que cette forme n'a de cesse de s'adapter aux exigences de l'auteur et à ses injonctions stylistiques.Si la forme de la présente sonate s'écarte des exigences et contraintes classiques, certains héritages transparaissent pourtant.Y est interrogée, tout d'abord, la question de la tension et de la détente harmonique en dehors de tout système tonal.
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Lectures - partition pour choeur de femmes, deux cors et harpe
Dachez Christian
- Artchipel
- 2 Janvier 2011
- 9790560250595
Au bord de la mer, au bord de la mer déserte et nocturne, se tient un jeune homme, la poitrine pleine de doute, et d'un air morne il dit aux flots : « Oh ! Expliquez-moi l'énigme de la vie, la douloureuse et vieille énigme qui a tourmenté tant de têtes : tête coiffées de mitres hiéroglyphiques, têtes en turbans et en bonnets carrés, têtes à perruques, et mille autres pauvres et bouillantes têtes humaines. Dites-moi ce que signifie l'homme ? D'où il vient ? Où il va ? Qui habite là-haut au-dessus des étoiles dorées ? » Les flots murmurent leur éternel murmure, le vent souffle, les nuages fuient, les étoiles scintillent, froides et indifférentes, - et un fou attend une réponse.extrait des Poésies de Heinrich Heine(traduction de Gérard de Nerval)Lectures est à chanter comme l'on parle. Le mot appelle le son qui renvoie au verbe, la musique n'étant qu'une excroissance du texte.
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Ne cherchez pas d'histoire car il n'y a pas d'histoire réelle. Il s'agit seulement de celle de l'enfant qui se raconte... ou plutôt qui se conte ; un bouillonnement intérieur perpétuel d'idées diffuses mais non confuses. D'aucuns diront qu'il n'y a pas de lien propre entre les chansons, or ce qui constitue le maillage de l'oeuvre est justement l'interrogation latente, le regard acerbe, inquisiteur et tendre à la fois, ces images surréalistes mais ô combien révélatrices d'un ardent pouvoir émotionnel que porte l'enfant sur le monde adulte... et si...Ces textes ont été élaborés avec la complicité de mes élèves dans le cadre de travaux de classes de formation musicale au conservatoire à rayonnement départemental de Beauvais entre les années 2002 et 2005. J'ai voulu garder, par respect pour eux, l'authenticité de leurs rêves ou de leurs délires ! Ils valent pour moi plus que de longues justifications de syntaxe ou autre logique d'ordonnancement.Le paradis des enfants est celui de leur refuge, il est aussi celui du créateur, dès lors... tout est possible ! ...Pétrole, pétrole est un ajout au conte. S'il n'est pas intégré à l'oeuvre, c'est que sa nature événementielle et l'implication polémique et responsable des enfants révoltés ne répondaient pas - me semblait-il - au monde du rêve de ce qui s'apparente à un bestiaire.