Le Sud (traduction conjointe Roger Caillois)

Jorge Luis Borges

Paul Verdevoye (Traduction)

Traduit de l'ESPAGNOL (ARGENTINE) par PAUL VERDEVOYE

Résumé

«Une balafre rancunière lui sillonnait le visage : arc gris cendré et presque parfait qui d'un côté lui flétrissait la tempe et de l'autre la pommette. Son vrai nom n'importe guère ; à Tacuarembo on l'appelait l'Anglais de la Colorada. Cardoso, le propriétaire de ces terres, ne voulait pas vendre ; j'ai entendu dire que l'Anglais avait eu recours à un argument imprévisible : il lui avait confié l'histoire secrète de sa cicatrice.» Plongeant au coeur de la réalité mouvante, multiple, des êtres et des choses, Borges se joue de son lecteur pour mieux l'envoûter : un éblouissement.


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Jorge Luis Borges

  • Traducteur

    PAUL VERDEVOYE

  • Éditeur

    Folio

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    01/06/2023

  • Collection

    Folio 3 Euros

  • EAN

    9782073013668

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    112 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    10.8 cm

  • Épaisseur

    0.8 cm

  • Poids

    76 g

  • Lectorat

    Tout public

  • Diffuseur

    Gallimard

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Jorge Luis Borges

1899-1986 - C'est dans le centre de Buenos Aires que Jorge L. Borgès voit le jour. Il passe son enfance à Palermo: "Il est vrai que j'ai grandi dans un jardin, derrière une grille à pointes, et dans une bibliothèque aux illimités livres anglais". Son père, professeur à l'Institut des Langues Vivantes, lui donne le goût de la littérature.En 1914, la famille s'embarque pour l'Europe et se réfugie à Genève pendant la première guerre. Là, le futur écrivain, encore adolescent, apprend le français.Les premiers poèmes et contes sont publiés dans des revues, en Argentine. En 1944, paraît le recueil "Fictions" et son auteur obtient le Prix d'Honneur de la Sade. Dès lors reconnu, il ne cessera plus de créer. Mais à partir de 1956, les ophtalmologues lui interdisent d'écrire et de lire: il dictera désormais ses textes à des collaborateurs copistes.Le plus fidèle d'entre eux est certainement Adolfo Bioy Casares ("L'invention de Morel", 1940). Le travail va réunir ces deux hommes différents et ils publieront souvent sous un pseudonyme commun comme pour mieux marquer l'osmose qui s'est accomplie entre eux.

Paul Verdevoye

empty