Il est impossible de voyager plus vite que la lumière. Heureusement, il existe le Flux, ce réseau de courants qui relient les étoiles entre elles à la manière de raccourcis dans le tissu de l'espace-temps. Grâce au Flux, l'humanité s'est implantée dans une multitude de systèmes stellaires en fondant des colonies qui dépendent toutes les unes des autres pour survivre. Afin de garantir l'entraide et éliminer tout risque de guerre galactique, un nouvel empire a vu le jour : l'Interdépendance.
Mais quand il apparaît que l'ensemble du Flux menace de s'effondrer, face aux intérêts contraires des guildes marchandes rivales et de l'administration impériale, comment éviter que ne sombrent l'Interdépendance et, par voie de conséquence, l'humanité tout entière ?
C'est une histoire de fin de civilisation humaine qui n'est pas l'apocalypse nucléaire que nous montrent les films : juste un arrêt de routes commerciales...
Comme toujours avec Scalzi, il est question de politique ! Et le commerce mène le monde.
Les femmes aussi.
Le fait que l'auteur choisisse la pétulance et l'ironie, plutôt que le drame et la mélancolie, ne change rien à la gravité de la situation.